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les larmes de Ségolène Royal couleront-elles une nouvelle fois ?

les larmes de Ségolène Royal couleront-elles une nouvelle fois ?

 

Dire que la politique est un jeu cruel qui se termine toujours par au moins une dépouillé gisant sans vie (élective) à terre, serait d’une affligeante banalité. Mais cette c figure théorique prend des couleurs et même un nom lorsqu’on le vit de près ou de loin.

 

Vous avez tous compris que je fais allusion à la cuisante défaite de M. Royal à La Rochelle où un candidat PS dissident, sournoisement aidé depuis les pièces les plus intimes du pouvoir, a ravi à la candidate officielle de son parti le poste de député. Madame Royal avait agi avec un bon sentiment puisqu’elle avait laissé sa circonscription sans risque à sa suppléante qui fut élue haut la main, et est partie à La Rochelle où l’attendait un militant local solidement implanté. Vous connaissez la suite : l’autre candidat est élu et Me Royal qui ne fait rien comme les autres, a commencé à parler de sa défait six bonnes minutes avant vingt heures, ce qui interdit sous peine de fortes amendes…

 

La candidate malheureuse n’a pas pleuré cette fois-ci, bien qu’elle soit contrainte de faire son deuil du perchoir, la présidence de l’Assemblée Nationale

 

Sur la route me ramenant de Normandie à Paris, j’ai entendu des poids lourds du PS critiquer avec virulence l’attitude de S/R qui se croirait tout permis, allant jusqu’à dire que sa déconvenue électorale n’a pas de portée nationale et que sa manière de truster la présidence de l’assemblée était inélégante et maladroite… Ah ces chers camarades…

 

Il faut tout de même avoir une pensée pour cette femme qui a perdu bien des choses en un laps de temps assez bref : la présidentielle, la tête du PS, son siège de député et dans son sillage la présidence de l’Assemblée. Mais le plus dur c’est le départ de son compagnon, l’actuel président de la République, parti avec une autre femme qui a récemment fait à S/R une très mauvaise manière.

 

Je rappelle que S/R a donné à son compagnon quatre enfants !

 

Mais il existe peut-être une solution de repêchage : si l’ancienne suppléante de S/R démissionnait demain, on organiserait une élection législative partielle dans sa circonscription d’origine où elle serait élue haut la main et l’assemblée retarderait opportunément sa première réunion, au cours de laquelle l’on élit un candidat à la présidence.

 

Franchement, c’est très dur , la politique.

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