IL Y A SOIXANTE-DIX ANS LA RAFLE DU VEL D’HIV
Dieu sait que Jacques Chirac des défauts, et même d’impardonnables, mais il est un mérite qui ne lui sera jamais dénié : avoir dit, il y a quelques années et pour la première fois que la France, avec la rafle du vel d’hiv, avait commis l’irréparable.
Je me souviendrai toujours de ce me disaient mes vieux amis Willy Rickner et Marcel Stourdzé au sujet de cette rafle : tu ne peux pas imaginer ce que cela représentait pour nous le fait d’être arrêté par des policiers et des gendarmes français en uniforme, alors que étions des citoyens à part entière. Et on nous rappelait brutalement que nous ne l’ions pas ou que nous ne l’étions plus.
Souvenez vous des mascarades de François Mitterrand en personne qui jouait sur les mots, niait la légitimité de Vichy pour laver la république et l’état de toute souillure. Souvenez vous de ses prédécesseurs qui se refusèrent obstinément à reconnaître cette énorme faute morale. Mais aujourd’hui, la France a reconnu sa faute. Et comme le disait le vieux prophète hébreu= celui qui dissimule ses fautes n’ira pas loin , mais celui qui les confesse et s’en détounr, sera grâcié (mekhassé pecha’aw lo yatsliyah u-modé we ozev yeruham).
Je reviendrai plus tard sur la localisation d’un ancien criminel de guerre hongrois, repéré dans un appartement à Budapest.