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Le match Sarkozy / Hollande : de l’omniprésence d’un grand absen

Le match Sarkozy / Hollande : de l’omniprésence d’un grand absent

 

Le pouvoir actuel est secoué par de graves interrogations suscitées par une chute inquiétante de la popularité du Président Hollande et dans une moindre mesure du Premier Ministre Jean-Marc Ayrault. Visiblement, les deux têtes de l’exécutif ont choisi d’adopter un style dit normal, c’est-à-dire aux antipodes de ce faisait l’ancien chef de l’Etat.

 

Au lieu d’agir comme l’ancien président qui appelait Claude Guéant au téléphone tous les jours depuis les USA où il passait ses vacances, François Hollande a observé un silence radio total au fort de Brégançon tandis que M. Ayrault a adopté le même profil..

 

Mais voilà, les soucis se font sentir lorsque les plans sociaux et les licenciements ont occupé le une des journaux télévisés et les Français, encore sous le coup des méthodes sarkozystes se sont demandés s’ils étaient encore dirigés et gouvernés.  L’inquiétude a bientôt succédé au doute et le crise de l’Euro aidant, le simple s’est demandé s’il y avait un pilote dans l’avion.

 

La presse s’est l »écho de ces interrogations et un simple silence est devenu un relâchement d’attention, une absence d’intérêt. Si vous ajoutez le prix de  l’essence, l’immobilier, les licenciements, vous obtenez tous les ingrédients de la sinistrose.

 

En quelques mois, les Français ne pouvaient passer d’une extrême à l’autre… Et François Hollande doit se dire qu’il lui faudra plus de temps pour chasser réellement Sarkozy de l’esprit des Français comme il l’a chassé de l’Elysée.

 

Ironie de l’histoire, curieux retournement : Les Français renvoient Sarkozy mais restent dépendants de la sarkomania… Et François Hollande  est lui-même contraint de changer de tempo, de prendre la parole, de rassurer, lui qui sait que parler c’est créer des problèmes, se montrer c’est se faire détester.

 

C’est là une sorte de vengeance «posthume» de l’ancien locataire de l’Elysée qui aura fait le même constat avec une certaine délectation : imposer à son vainqueur l’imitation de son style de communication, François Hollande ne l’aurait jamais imaginé, il y a seulement 100 jours !

 

Au fond, c’est la presse qui fait l’opinion. Et Nicolas Sarkozy l’avait bien compris. AUjourd’hui, c’est le tour de François Hollande.

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