Le pape Benoît XVI au Liban, un messsager de paix
Certes, ce déplacement dans l’un des pays les plus exposés de la planète est un voyage à hauts risques. Mais il correspond à la nature même de ce pape qui a la foi chevillée au corps et qui n’hésite pas à payer de sa personne pour porter, partout où il le peut, un message de paix et de fraternité.
Le contexte régional est pourtant nettement défavorable depuis que la Syrie voisine est à feu et à sang. La ville d’Alep, poumon économique du pays est à moitié détruite et aucune autre ville importante n’est épargnée. Le pape se trouvera donc, tout au long de son voyage, à quelques dizaines de kilomètres à peine de la frontière syrienne.
Pourtant, malgré toutes ces contre indications le pape a maintenu son voyage. C’est qu’il ne se résout pas à abandonner les chrétiens d’Orient à leur triste sort. Petit à petit, ces derniers se voient contraints de quitter leur pays, un pays qui fait partie de la région qui vit naître Jésus et le christianisme.
Peut-on reprocher au pape son intrépidité ? Non, car la cause de la paix avance toujours grâce à des hommes audacieux et à des actes audacieux. Si l’on reste sur sa réserve sans jamais prendre le taureau par les cornes, on ne fait pas avancer les choses.
Cela dit, il faut être réaliste. Plus personne ne parle de dialogue des cultures. Très peu de gens osent prôner le dialogue interreligieux. Et pourtant, cela devrait être facile puisque nous prions tous le même Dieu. C’est à Lui que nous adressons nos oraisons, c’est vers Lui que nous nous tournons pour lui ouvrir notre cœur.
Du plus profond de moi-même je souhaite à Sa Sainteté le pape Benoît XVI un bon séjour au Liban