Faut-il sécuriser les entrepôts d’armes chimiques en Syrie ?
La question, nous dit-on, préoccupe les internautes du monde entier, surtout depuis que le régime de Bachar el Assad déplace à intervalles réguliers certains stocks de ces armes si dangereuses. C’est que la situation dans ce pays est des plus instables et aucun des deux camps ne parvient à marquer des points décisifs. La bataille d’Alep se poursuit sans que l’avantage ne soit accordé à aucune des parties, quant à la bataille de Damas, elle a fait long feu et les espoirs des insurgés sont été déçus.
Ce qui est terrible, c’est le nombre de victimes qui ne cesse de croître. Et ceci est inadmissible. On ne compte plus le nombre de déplacés, de réfugiés dans les pays voisins, Jordanie, Liban et Irak.
Hier après-midi, j’ai suivi en direct l’intervention du ministre al Mouallem, chef de la diplomatie syrienne qui a inversé les rôles, rappelant que son pays était victime de bandes terroristes armées et financées par des pays voisins (Qatar, Arabie Saoudite et Turquie). Rien de nouveau, une simple resucée de vieilles idées.
En revanche, ces armes chimiques risquent de poser problème et de rendre nécessaire une intervention extérieure. Imaginez, par exemple, que le régime syrien, avant de tomber, veuille pratiquer la politique du pire et tente de livrer au Hezbollah libanais ces mêmes armes. Israël n’hésiterait pas une seconde à intervenir…
Et l’on voit d’ici ce qui passera après.