Crise à l’UMP aujourd’hui : aurons nous encore besoin de partis politiques demain ?
Les incidents inimaginables qui secouent en profondeur le parti de Nicolas Sarkozy incitent à se poser la question suivante : compte tenu de la mentalité des hommes (et des femmes) politiques et vu de quoi les appareils sont capables pour garder ou conquérir le pouvoir, devons nous leur faire confiance ou, au contraire, chercher d’autres voies d’expression pour la démocratie ?
On peut tout réformer dans nos sociétés, sauf l’homme, l’être humain. Vouloir réformer les mœurs politiques, c’est, au bout du compte, vouloir changer les êtres humains que nous sommes. C’est une quasi impossibilité. Voyez un exemple : la parité hommes / femmes. Certains partis préfèrent payer d’importantes pénalités ou contourner la loi plutôt que de s’y conformer. Mais puisqu’il est question de femmes, parlons en.
Au lieu d’apporter un comportement nouveau et des mœurs plus raffinées, elles se conduisent le plus souvent pire que leurs rivaux masculins qui cherchent, coûte que coûte à se faire voir, à jouer des coudes pour être sur la photo, etc… Ce matin, par exemple, avez vous vu les mimiques simiesque (pardon) d’une dame qui se pressait contre François Fillon pour être en plein champ des caméras de télévision ? Et je ne parle pas d’une autre dame de cette même UMP qui est est l’essence même de la vulgarité et de l’obscénité, faisant ainsi les choux gras des guignols de l’info de Canal + ?
Alors, y a t il un autre moyen de se faire entendre, de choisir démocratiquement les élus ? Je pense que le salut viendra des réseaux sociaux. Il faut en finir avec ces gens qui ne sont plus représentatifs. Peut-être pourrons nous conserver le même mode de scrutin pour les élections typiquement locales (les maires, les conseillers régionaux ou autres…) mais pour le reste il faudra changer.
Une dernière chose : il ne faut pas seulement interdire le cumul des mandats il faut aussi en limiter la durée. On ne peut pas rester maire, député ou sénateur durant des décennies. Au bout d’un temps bien défini, il faut revenir à sa profession d’origine ou devenir avocat puisque c’est le seul régime fiscal qui permet de recevoir des honoraires sans avoir à les justifier car il y a la loi qui protège la confidentialité de la défense des justiciables.