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Titre de la noteL’année 2013 en Europe

L’année 2013 en Europe

Diogène en personne, même muni de sa lampe en plein jour, ne saurait déceler la moindre lueur d’optimisme dans ce qui est annoncé ici, jour après jour. On signale 26 millions de chômeurs dans l’Union Européenne. On parle de régression du PIB dans des pays comme l’Espagne, le Portugal et l’Italie, sans même évoquer la Grèce qui était, il y a encore peu, au bord de l’implosion. La voie économique et financière a tendance à se resserrer singulièrement pour notre vieux continent, alors que les pays émergents progressent et tirent les leçons de nos erreurs. Et même la France a du souci à se faire, tant son chômage va grandissant.

 

Une chose m’étonne, c’est qu’on n’ait toujours pas songé à changer de valeurs et de mode de développement. Je ne suis pas de ceux qui pensent qu’il faut baisser le niveau de vie, répudier le confort, la belle vie  et autre. Mais je pense que remettre au centre de nos vies les biens culturels et spirituels ne serait pas une mauvaise chose.

 

Or, je n’en vois pas l’ombre d’un début. Il faut, comme dirait Martin Buber, un revirement (Umkehr), un changement de but et d’allure. Jamais, depuis que je pense, je n’ai entendu autant de sombres prévisions. Il ne manque plus que la guerre, ce dont Dieu veuille bien nous préserver.

 

Gabriel Marcel opposait l’être à l’avoir. Il avait raison. Mais il ne faut pas croire que nous puissions revenir à la lampe à huile encore que les rues éclairées aux réverbères au XIXe siècle m’ont toujours empli d’une nostalgie fascinée.

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