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  • Titre de la noteLe mariage homosexuel dont tout le monde parle en France…

    Le mariage homosexuel dont tout le monde parle en France…

     

    De temps en temps, les clercs devraient être à l’écoute d’hommes simples, confrontés aux difficultés de la vie quotidienne et de l’existence en général. C’est ce qui vient de m’arriver ce matin au réveil : comme tous les matins que Dieu fait, dès 6 heures je regarde les chaînes de télévision, je parcours les journaux et écoute un peu les radios.

    Et je vois sur BFM TV un syndicaliste de Goodyear qui dit sa déception face au gouvernement français et l’accuse d’avoir fait des promesses qu’il savait ne pas pouvoir tenir.

    Et dans le feu de sa déposition oratoire, cet homme qui craint légitimement de se retrouver avec ses camarades au chômage lâche cette phrase révélatrice : au lieu de se focaliser sur le mariage pour tous, le gouvernement devrait s’occuper du travail pour tous…

    Cette phrase est marquée au coin du bon sens. Je n’ai rien contre personne, même si je pense, sans la moindre trace d’homophobie, que dans un mariage, tel que le prévoit le code civil, il faut un homme et il faut une femme… Comme dans toutes les familles.

    Certes, et il faut le préciser pour couper court à des malentendus ou à des procès d’intention, les gens du même sexe qui vivent ensemble ou se pacser ont parfaitement le droit de le faire. Il suffirait d’ailleurs d’améliorer le pacas, d’en élargir la saisine (pour ainsi dire) afin de répondre aux revendications légitimes des homosexuels.

    Mais revenons au propos initial : cette controverse tend à éclipser tous les autres sujets, elle produit l’effet d’un écran de fumée qui finira bien par se dissiper un jour, dévoilant l’étendue insoupçonnée de ce mal profond qu’est le chômage de masse.

    Et les propos indignés du syndicaliste cité plus haut devraient nous aider à prendre conscience de ce qui se passe…

    Mais pourquoi donc avoir consacré tant d’énergie à ce projet dit sociétal ? On a reproché avec raison à Nicolas Sarkozy d’être un diviseur (d’être clivant ; sic !) ; aujourd’hui, ce thème omniprésent, obsédant, se retrouve partout alors que les usines ferment, les déficits continuent à être alarmants et le pouvoir d’achat à stagner…

    Je ne dis pas que le gouvernement ne fait rien, mais il a visiblement sous estimé la capacité de résistance de l’opposition et de l’église catholique. Au fond, ce sujet là ne concerne pas tant de monde et l’on ne comprend pas qu’il se retrouve au foyer des préoccupations. Et je prédis un choc encore plus frontal si l’on s’avise de toucher au code de la famille avec la PMA…

    Attention, ce pays est un vieux pays catholique, la France est reste la fille aînée de l’Eglise, ce serait maladroit, voire très risqué de l’oublier.

  • Titre de la note La guerre secrete au Proche Orient ?

     La guerre secrete au Proche Orient ?

     

    Au moment même où nous écrivons cet article, la radio israélienne interrompt ses programmes à intervalles réguliers pour rendre compte d’une opération de commando contre la Syrie, afin, dit-on, d’empêcher que des stocks d’armes chimiques ne tombent entre les mains du Hezbollah libanais.

     

    Par ailleurs, il y a deux jours environ, on signalait une forte explosion dans un site atomique iranien enterré. Cet accident demeure mystérieux et pourrait renvoyer à des activités clandestines de la CIA et d’autres services en Iran.

     

    On n’a pas prête une grande attention à une déclaration apparemment anodine de Ehoud Barak, l’actuel ministre de la défense d’Israël, qui louait les exploits des USA contre le programme nucléaire iranien… Etait-ce une manière allusive de renvoyer à ce qui était en train de se passer ? Il est trop tôt pour le dire.

     

    En effet, le Pr Obama avait bien dit et de manière très tranchée qu’il n’accepterait jamais un Iran nucléarisé. Si donc, ses services ont conduit une action clandestine en Iran, rien d’étonnant à cela.

     

    Au fond, les deux déclarations se complètent, celle de Barack à Davos et celle d’Obama à Washington.

  • Titre de la noteLa situation en Egypte

    La situation en Egypte

     

    Cela ne s’arrange pas, la tactique des Frères musulmans ayant butté contre ses limites : l’opposition ne veut pas se rendre à l’invitation de M. Morsi de discuter, étant donné qu’il n y a aucune proposition sérieuse et que se rendre à cette invitation reviendrait à engager d’interminables palabres stériles !

     

    M/ Morsi n’a pas compris que devenu président de la République, il devait trancher le cordon ombilical qui le relie à ses amis, car ce n’est qu’ainsi qu’est le président de tous les Egyptiens, ce n’est pas en favorisant à marche forcée l’adoption d’une constitution islamiste.

     

    Pris à son propre jeu, l’actuel président vient de faire appel à l’armée et a instauré l’état d’urgent (hal al-tawarék) dans trois villes frondeuses : Ismailia, Port Saïd et  Suez. Faire un tel pas, c’est suspendre les libertés individuelles et remettre tous les pouvoirs aux militaires. M. Morsi met donc le doigt dans un dangereux engrenage car les troubles ne vont pas s’arrêter, M. Morsi ayant choisi de s’aheurter frontalement à une large majorité de la population, au lieu de rechercher un consensus ?

     

    Donc, pour le moment, l’armée obéit mais quand les troubles toucheront les grandes agglomérations et Le Caire, il faudra bien que l’armée et mettra tout le pays sous sa tutelle. Soit elle fixer immédiatement de nouvelles élections présidentielles, soit elle gardera le pouvoir, c’est qu’elle a fait depuis le début des années cinquante. Et les islamistes auront alors leur inaptitude à gouverner, pour une simple raison : ils mêlent la religion à la politique, c’est un cocktail qui ne marche pas.

     

    Mais voilà, c’est aussi la raison d’être des islamistes. Ce que veut dire qu’islamisme et  démocratie pluraliste sont inconciliables.