La société duale ou la paupérisation de nos pays
La vision qui fut celle de Valérie Giscard d’Estaing se confirme : nous allons vers une société duale. Si vous écoutez les informations, on ne parle que de crise, de stagnation, de croissance nulle et de paupérisation, relative, pour le moment mais qui est devenue quasi absolue en Grèce.
Ce matin, un signe qui ne trompe pas sur le changement de monde que nous vivons : la SNCF qui est attentive au plan commercial au marché et au comportement des clients vient d’aménager un train low cost, à 25 € le voyage en direction de Marseille, mais à des conditions assez incroyables : vous allez jusqu’à Marne la Vallée, à 45 minutes de Paris, classe unique et un seul bagage par personne et pas de voiture bar. Bientôt, on fera même payer l’usage des cabinets de toilettes…
Si cela continue on fera comme à Bombay ou à Calcutta, on voyagera sur les toits des trains, dans les couloirs ou sur les fenêtres. C’est absolument incroyable.
Qui fustigera l’incurie de nos prévisionnistes et l’insouciance de nos politiques, plus enclins à se faire réélire qu’à dire la vérité sur la situation économique de leurs pays respectifs…
Je ne sais si vous l’avez déjà remarqué mais la pauvreté s’installe même dans les supermarchés où les conditionnements des produits changent progressivement : on vend de l’essuie-tout à taille réduite, on vend des packs de bière ou de limonade à trois bouteilles au lieu de six, des mouchoirs en papier en nombre réduit afin de demander des prix moindres, etc…
Comment faire ? Comment nier la réalité ? Les ministres de tous les pays d’Europe n’ont plus qu’un mot à la bouche : la rigueur ou l’austérité. On parle même de fiscaliser les allocations familiales. Mais où donc nous arrêter ?
Certains, situés à un point déterminé du spectre politique, prétendent que les dépenses de santé et de justice sont dues à une population non française qui profite indûment de l’argent du pays et de ses allocations chômage, maladie, familiales etc… Ce serait terrible mais cela risque d’arriver si l’on n y prend garde : il faut simplement stopper l’immigration et renvoyer chez eux, mais de manière humaine, ceux qui n’ont rien à faire en Europe.
La situation sera réexaminée en cas de retour à meilleure fortune.