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L'attaque du train de Grigny le 16 mars

L’attaque du train de Grigny le 16 mars 2013

Ce samedi soir là, une trentaine de jeunes cagoulés et armés de bombes à gaz lacrymogène ont attaqué un train de banlieue ( c’est le cas de la dire, comme dans les attaques de diligences dans les westerns), rudoyant les passagers et les dépouillant de leurs objets de valeur. La nouvelle ne fut connue que quelques jours plus tard afin de ne pas affoler la population mais aussi pour permettre à la police de faire efficacement son travail. Depuis ce matin très tôt, c’est chose faite : les policiers ont investi une cité et ont  arrêté un certain nombre d’individus connus des services de police ou d’autres, identifiés grâce aux caméras et aux systèmes de surveillance.

Heureusement que les forces de l’ordre ont fini par réagir, on se souvient qu’une histoire assez semblable était intervenue dans un TGV dans les Bouches du Rhône. Certes, les intrus n’avaient pas réussi à pénétrer dans les compartiments des voyageurs mais le train avait été stoppé.…

L’intégration de ces jeunes venus d’ailleurs et qui n’ont toujours pas trouvé leur place au sein de la communauté nationale suggère une comparaison avec le traitement du chômage : on a tout essayé, en vain ! C’est un peu la même chose : on ne compte plus les politiques de la ville, rien n’y fit. Comment réagir ? Je l’ignore. Sinon en veillant à ne plus laisser entrer dans le territoire national ceux qui n’ont rien à y faire..

On parle un peu du dernier livre d’un journaliste devenu très connu par ses interventions musclées sur les ondes et ses interventions bruyantes sur la place publique. Le regard qu’il jette sur la situation du pays est inquiétant, voire alarmiste : si cela continue, prophétise-t-il en substance, la France ressemblera à Marseille où les règlements de compte sanglants ne se comptent plus et où des quartiers entiers sont devenus des zones de non)droit… D’autres ajoutent l’Oise, l’Essonne et la Seine Saint-Denis.

Il faut réagir, sinon les gens iront vers le FN qui a enregistré un très haut score lors de la dernière élection législative partielle dans ces mêmes départements limitrophes de la capitale.

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