La fin d'aventure islmaiste en Egypte
Conformément aux prévisions, l'actuel président islamiste n'a même pas eu l'instinct de survie qui lui commandait de partir en paix. Certes, il a déserté le palais présidentiel dont l'armée n'assurait plus sérieusement la garde. Certes ses partisans se sont heurtés aux autres manifestants, faisant des morts et des blessés. Mais c'est suicidaire de vouloir désobéir à l'arméee car le vieux maréchal Tantawi, remercié sans ménagements, doit à présent savourer sa revanche, tout comme le président Hosni Moubarak.
les appels au martyr lancés par les imams des Frères musulamns n'y chenront rien: les dès sont jetés, die WÜrfel sind gefallen. C'est très probablement M. El-Baradei qui va occuper la place bien qu'il soit dénué de tout charisme. Mais cette affaire pose pose des problèmes constitutionnels tout en étant prometteuse.