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  • Travailler le dimanche

     

    Travailler le dimanche..

     

    La France est la seule nation en Europe et dans le monde civilisé à détenir ce triste record des débats d’un autre âge et d’un autre temps. Tout bouge autour d’elle, tout change, mais elle, et elle seule, se cramponne à de vieilles habitudes qui ne signifient plus rien. A l’époque d’Amazone, des achats sur internet, de vie cybernétique, des tribunaux français, saisis par des syndicats rétrogrades, condamnent des grands magasins à de lourdes amendes et voici que ces mêmes grandes surfaces défient la loi (une loi inepte) et ouvrent malgré tout le dimanche. Et ce triste spectacle aurait pu être évité si l’exécutif avait pris les devants, adaptant la législation à la vie d’aujourd’hui. Enfin, le Premier Ministre français réunit les ministres concernés pour trouver une solution.

     

     

     

    Quel danger renferme cette ouverture des magasins le dimanche ? La dislocation du lien familial, notamment les mamans qui ne seraient plus disponibles pour leurs familles et notamment pour leurs enfants. Mais si l’on précise bien que son travail repose sur le volontariat, on devrait éviter les conflits. Toutefois, les syndicats, arcboutés sur leurs certitudes archaïques et ne représentant plus qu’eux-mêmes, se sont permis d’assigner ces grands magasins, au motif que cette pratique, si elle venait à se généraliser, entraînerait des conséquences incalculables. Le souci est louable mais la mentalité est d’un autre âge : les ventes sur internet échappent à tout contrôle.

     

     

     

    Est ce que quelqu’un vient vous contrôler si, chez vous, vous travaillez vingt quatre heures sur vingt quatre ?

     

     

     

    Par ailleurs, que vient faire la justice dans ce contexte ? C’est une affaire qui se règle entre parties contractantes. Cela montre une nouvelle fois que la France ne vit pas encore pleinement avec son temps.

     

     

     

    La protection des salariés, oui, la paralysie de l’économie par des lois d’un autre âge, non.

     

  • White House down, un film à peine divertissant..

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    Un film américain à peine divertissant White Hous down

     

     

     

    Hier soir , à Deauville,  nous sommes allés voir un film au Morny, White House down. On nous avait du bien mais nous avons été plutôt déçus. Certes, les effets spéciaux sont spectaculaires, l’intrigue assez endiablée mais le résultat est tout juste moyen.-

     

    L’Amérique est admirable mais elle a ses propres problèmes, son propre humour et ses propres problèmes.

     

    On trouve dans ce film, et de manière omniprésente, ce moralisme US simplificateur : l’Amérique est une Terre promise, élue de Dieu, sa population est droit, bonne, craignant Dieu. Et il y a malheureusement des ennemis, incarnation du mal, qui la menacent de l’intérieur comme de l’extérieur. Alors de bons citoyeens, si possible aidés de leurs tout jeunes enfants, se lancent courageusement dans une croisade contre les forces du mal. C’est dur, on croit la partie perdue mais le bien reprend le dessus. C’est assez manichéen. Mais ce qui frappe dans l’évolution de la mentalité US, c’est que les terroristes ne viennent pas seulement du dehors, ils ont aussi à l’intérieur. Il faut donc les traquer, les démasquer et les mettre hors d’état de nuire.

     

    Telle est la trame de ce film que tous les rebondissements qu’il contient ne réussissent pas en faire un bon film. Et c’est bien dommage…

     

  • La résolution du Conseil de sécurité sur la Syrie

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    La résolution du Conseil de sécurité sur la Syrie et ses armes chimiques

     

     

     

    Quelle fin, quel échec ! Mais il faudra bien qu’un jour, les historiens retracent avec une grande précision la chronologie qui a mené à cette fin, à cette résolution, votée à l’unanimité mais qui ressemble à un couteau sans lame, à un simple pommeau qui ne fera jamais reculer Assad. A quel moment la Russie a-t-elle pris l’ascendant sur les USA au point que certains subodorent des complicités dans ce montage, les diplomates US donnant aux Russes l’occasion de les supplanter et de les ridiculiser… avec leur accord ! Mais comment donc les Américains qui, à les en croire, étaient à deux doigts de frapper en Syrie, ont-ils rengainé leurs menaces, alors qu’ils auraient pu porter un coup décisif au régime sanguinaire de la Syrie ? Il n’est pas exclu qu’à la dernière minute ils aient reculé devant les réactions imprévisibles du chaudron syrien.. Le reste serait un machiavélique montage où Russes et Américains se seraient répartis les rôles.

     

     

     

    Mais une inconnue demeure : comment la Russie qui n’est plus une grande puissance, comparée aux USA, a t elle pu s’imposer à ce point ? Et surtout comment les USA ont ils consenti à un tel marchandage qui les rabaisse ? La seule réponse qui vient à l’esprit est la suivante : les USA cherchent à se désengager de l’extérieur et notamment du Proche Orient, jugé absolument insoluble.

     

     

     

    Regardons bien le contenu de la résolution, elle donne carte blanche à Bachar qui ne craint plus rien et qui peut dormir tranquillement à Damas, aucun missile ne l’atteindra, il pourra mener sa guerre calmement et son représentant à l’ONU s’est même permis de se moquer de l’amateurisme diplomatique de la France !! Si Bachar ne détruit pas son arsenal chimique, il faudra encore des mois de négociations avant de tenter de faire passer une résolution vraiment forte, c’est-à-dire avec une mention du chapitre VII…

     

     

     

    Poussant l’action éhontée jusqu’au bout, les puissances en question prévoient de faire une conférence à Genève au mois de novembre. Mais jamais les insurgés n’y viendront. Alors pourquoi se donner les apparences de l’action ?

     

     

     

    Si les USA n’ont pas la volonté d’agir alors qu’ils en ont les moyens, la France, elle, n’a pas, hélas, les moyens de sa politique. Les USA l’ont tenu éloignée des négociations. Au fond, c’est du chacun pour soi. Et le président Hollande a bien fait de parler avec son homologue iranien puisque le Pr Obama en a fait autant, quoique par téléphone.

     

     

     

    Les Iraniens avancent selon un plan bien précis : on noie les Occidentaux sous un flot de dialectique, on les prend à l’usure jusqu’à ce qu’ils lèvent les sanctions économiques, et après cela on développe le programme nucléaire. Et cela dure depuis au moins dix ans.

     

     

     

    C’est désespérant ! C’est Vladimir Poutine qui a raison : l’Europe, dit-il, l’Occident ne croit plus en lui-même, ni en son identité ni même en ses valeurs.