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  • Le dialogue IIran-USA: e,ncore une erreur de M. Obama?

     

    Le dialogue Iran USA : encore une erreur de M. Obama ?

     

     

     

    On tremble à l’idée que M. Obama fasse une nouvelle fois preuve d’inexpérience en cédant devant le discours mielleux des Iraniens. Ce serait porter un coup fatal à toute sa crédibilité au Proche Orient. Cette fois ci, ce serait plus Israël uniquement qui ferait défection au camp américain, mais tous les états arabes dits modérés.

     

    Toute la diplomatie de ces pays du proche Orient vise une chose : exclure les Iraniens du Proche Orient alors qu’ils se sont infiltrés en Irak, au Liban, en Syrie etc… Ils ont même tenté le coup en Egypte et le gouvernement leur a fixé une ligne rouge (khot al-ahmar)

     

    Avant de recevoir M. Rouhani, M. Obama devrait exiger une déclaration brève et claire permettant aux inspecteurs internationaux de visiter, sans exception, tous les sites nucléaires iraniens.

     

    Les Iraniens ne peuvent pas chnger car ce régime ne peut pas changer. Il ne changera jamais par les élection car c’est lui-même qui les organise. O, l’a vu précédemment puisque le Guide suprême a refusé que M. Rafsandjani se présente.

     

    Il faudrait un mouvement de révolte intérieure où les citoyens clameraient leur volonté inébranlable de rejoindre l’Occident et de séparer la religion de la politique. Autant demander la pluie en Arabie en plein mois d’août/ M. Obama a déjà perdu le peu de crédibilité qui lui restait. Il devrait écouter ses conseillers qui lui disent que les Iraniens sont passé maîtres dans l’art de gagner du temps et que la seule chose qui les intéresse est de supprimer les  sanctions qui étranglent leur économie.

     

    Attendons et espérons.

     

  • Angela Merkel, super star

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    Angela Merkel, superstar

     

     

     

    Je me demande vraiment ce que pense Helmut Kohl, celui qui découvrit Angela Merkel et lui donna sa toute première chance, une chance qu’elle a saisie pour ne plus la lâcher. Mais, au gré de son ancien protecteur, elle l’a vraiment lâché, lui Helmut Kohl, détruisant, dit il, ce qu’il avait entrepris de construire.

     

     

     

    Ainsi va le monde : on est souvent dépassé par ceux que l’on promeut et le temps qui passe peut nous rendre amer.

     

     

     

    Mais en dépit de ces réflexions un peu désabusées, il faut bien rendre hommage à cette fille de pasteur, née et éduquée de l’autre côté du mur, une jeune femme au tempérament bien particulier et si germanique, qui ne s’est jamais accommodée d’un Nicolas Sarkozy trop latin, qui n’arrêtait pas de la toucher, de gesticuler autour d’elle, elle la protestante sévère et rigide, qui ne sourit presque jamais et qui, en dépit des apparences, a un caractère bien trempé. A l’époque, lorsque les politiciens chevronnés d’Allemagne l’ont vue arriver, notamment ceux de Bavière, ils eurent l’impression qu’elle ne ferait pas le poids et qu’elle ne faisait vraiment pas l’affaire. Ce serait, au mieux, un chancelière d transition et voici qu’elle a déjà deux mandatures derrière elle et s’apprête, à moins que tout ne trompe (wenn nicht alles täuscht) à en ajouter une troisième.

     

     

     

    Ce qui me frappe aujourd’hui, ce n’est pas que les Allemands s’apprêtent à la reconduire, il faut bien reconnaître que cela va de soi, car si vous regardez le candidat des sociaux démocrates, vous comprenez de suite qu’il ne fait pas l’affaire et constitue une sorte de candidature de témoignage. J’écris cela (bei allem Respekt) mais tout de même, l’autre candidat fait penser à petit notaire de province…

     

     

     

    Il y a un indice qui ne trompe pas : c’est que les Français, connus pour  leur laisser aller et leur laxisme votent pour Angela, en dépit de toutes les tentatives, plus ou moins sournoises de mettre en  évidence les failles et les imperfections du système allemand. Depuis quelques jours, et grâce l’aide des grands media, on voit sur les écrans de télévision des citoyens allemands se plaignant de leur précarité, des difficumtés qu’ils ont à se loger, voire même à manger à leur faim… Certains journaux français, toujours les mêmes, leur emboîtent joyeusement le pas. Mais cela ne suffira pas pour inverser la tendance.

     

     

     

    Quand il faut redresser une situation, on recourt à des moyens radicaux et je pense que tous ceux qui, en France, ont posté leur chèque à l’administration fiscale le 16 septembre avant minuit, savent de quoi je parle.

     

     

     

    Pour parler d’efforts à fournir, bref de sacrifices à faire, les Français recourent à une image de cuisine : pour faire une omelette, il faut casser des Œufs. Les Allemands y vont bien plus fort et utilisent des références à la menuiserie et au fer. Voici ce qu’ils disent : là où l’on rabote, des copeaux  tombent… (wo gehobelt wird, fallen Späne). Quand vous situez ces deux images dans leur contextes respectifs, vous comprenez aussitôt les différences entre les Français et les Allemands. Et surtout vous comprendrez enfin pourquoi les Allemands comme les Français votent Angela.

     

  • La France, le Mali et la Syrie

    La France et le Mali

    Aujourd’hui, le président français François Hollande sera ay Mail pour l’investiture du nouveau président élu et assurer les habitants de ce pays que la France, et aussi l’Europe, les soutiennent et s’engagent à veiller sur leur sécurité. Mais il faut aussi qu’ils fassent des efforts pour et par eux mêmes afin d e se prendre en charge. Ceci est nécessaire.

    Des observateurs généralement avertis et bien informés s’interrogent encore sur cet activisme de Fr Hollande sur de tels théâtres d’opération. Ils se demandent si cela ne fait pas partie de la volonté du chef de l’Etat d’émousser un peu l’image de son prédécesseur, tout auréolé de sa victoire sur Khaddafi. C’est un peu court comme explication car on n’engage pas l’armée française au budget déjà très resserré pour satisfaire un ego personnel. Mais la même question revêt encore plus d’acuité lorsqu’il s’agit de la Syrie où la situation est bien plus complexe. Et ces mêmes observateurs s’interrogent encore sur le détermination du président Hollande qui semblait, à différents moments, encore plus en pointe que son allié majeur Barack Obama.. .

    Sont ce des intérêts de politiques industrielle et commerciale qui poussent ce président à aller se battre en Syrie contre un adversaire aux réactions absolument imprévisibles, intérêts discrètement défendus par l’Arabie et le Qatar ? On continue de s’interroger. A un moment donné, les USA semblaient même faire le mort tandis que la diplomation français allait ferrailler à Moscou qui n’a rien voulu lâcher.

    A moins que tout ne trompe, il semble qu’un nouveau scenario se dessine : l’Occident reprend la carte de l’ONU qu’il veut jouer jusqu’au bout, démontrant que c’est Bachar qui a utilisé les armes chimiques. Les Russes et les Chinois s’opposeront à une résolution se réclamant du chapitre VII… Et au terme de quelques tentatives infructueuses, les USA frapperont, en disant qu’ils ont donné sa chance à la diplomatie, mais en vain.

    Qu’il fallait agir. Mais tout ceci ne fera pas oublier les énormes maladresses de l’actuel locataire de la Maison Blanche