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La Crimée est déjà russe

 

La Crimée est déjà russe…

 

 

 

C’est en voyant ce matin sur les écrans de télévision ces pauvres soldats ukrainiens livrés à leur triste sort, pieds et poings liés, que je me suis demandé ce que les anciens pays de l’Est pouvaient bien attendre de nous. Les Russes de M. Poutine agissent précisément comme leurs parents soviétiques de l’armée rouge. Avec un cynisme stupéfiant.

 

 

 

Les USA ont agi comme ils le font depuis la guerre d’Indochine. D’ailleurs, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, ils n’ont plus gagné une seule guerre : ni en Corée, ni en Chine, ni au Vietnam, ni au Camdobge, ni en Afghanistan, ni en Irak, nille part. Et ce sont ces gens que l’on considère comme l’unique hyper puissance. Ils sont obsédés par la moindre perte en vie humaine, oubliant que leur statut de super puissance leur fait obligation d’intégrer cette donnée dans leur politique.

 

 

 

Quant à l’Europe, c’est encore une non puissance aux plans politique et militaire, et ce ne sont les quatre avions de chasse que la France dépêche en Lettonie pour dissuader d’éventuels débordements de M. Poutine qui y changeront quelque chose. En fait, il y va de la crédibilité de l’Europe et de sa capacité à empêcher tout changement arbitraire et unilatéral des frontières sur ce continent. Que l’on retienne bien ceci : le principe invoqué par M. Poutine pour justifier l’injustifiable a été de se prévaloir de la présence de minorités russes ou russophones plus ou moins fortes pour revendiquer le rattachement de ces territoires à la mère Russie.

 

 

 

Si on ne lui oppose pas un sabot d’arrêt (en allemand : Prellstein) M. Poutine ne s’en tiendra pas là. Cet homme s’est mis à lancer des bravades à la Saddam Hussein ou à la Bachar el Assad : je vais demander le virement de mon salaire dans cette grande banque russe soumise aux sanctions… Façon de dire, sanctionnez, sanctionnez, je m’en fiche… Mais lorsque les banques de son pays ne pourront plus emprunter ni financer des projets internationaux, ni même investir sur place, il comprendra comme les Iraniens, étranglés par les sanctions.

 

 

 

Mais une erreur a été commise par l’UE en raison de l’inexpérience, voire de l’impéritie de Lady Ashton : il fallait garantir à la Russie un statut respectable en Europe, ne pas lui donner l’impression qu’on voulait l’encercler. Comment un homme comme Poutine pouvait il admettre une Ukraine en Europe et intégrée à l’OTAN ? N’oublions pas, non plus, l’exemple du Kosovo. Un aspect des discours de Poutine n’a pas été assez relevé, c’est la référence constante à la culture religieuse, à l’orthodoxie, religion de la Russie depuis toujours..

 

 

 

Mais cela ne justifie en rien les agissements de M. Poutine

 

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