Encore une loi sur la famille……
La cellule familiale gît au fondement de toute société humaine. On ne peut pas s’en passer, même si à chaque époque la vie prend le pas sur la loi, laquelle est condamnée à des rattrapages, à courir derrière l’évolution des mœurs. Vous avez compris, il s’agit d’adapter la loi aux vicissitudes de la vie des ménages, vicissitudes dont les enfants sont généralement les victimes innocentes.. Et c’est précisément des enfants, les oubliés du divorce qu’il est question.
On ne vivra jamais par procuration ce qu’endurent les membres séparés du couple d’hier lorsque les enfants sont réduits à une partie séquentielle des parents puisque papa et maman ne vivent plus ensemble, donc ne les élèvent plus ensemble, dans l’harmonie. Généralement, un ou plusieurs éléments étrangers se sont imposés dans ce qui fut jadis le cocon familial.. Et l’enfant ne le vit pas bien.
Aujourd’hui, on veut introduire une quantité de nouveautés, notamment dans la résidence alternée et la double adresse de l’enfant. Imagine t on une harmonie pour un être en voie de construction s’il a deux lits, deux quartiers, deux vies parallèles qui s’éloignent l’une de l’autre, là où un minimum d’unité reconquise, un minimum d’habitus sont nécessaires ?
On parle aussi des droits conférés aux beaux-parents en général. Cela peut se défendre et peut améliorer les situations, mais il faut être prudent car il arrive qu’il y ait des abus, notamment de la part d’adultes ayant autorité sur des êtres fragiles et encore jeunes.
Au fond, la vertu d’une société se mesure à sa façon de traiter les minorités, les vieux et les tout jeunes. C’est-à-dire ceux qui sont faibles et exposés à l’injustice et aux violences de toutes sortes. Mais une société se classe dans l’échelle de la vertu selon son aptitude à conserver ensemble le plus de couples possible : mais pourquoi donc voyons nous des divorces dans des familles avec parfois, déjà, quatre enfants ? Pourquoi cette instabilité conjugale qui frappe si cruellement nos sociétés modernes ?
Ici, ce n’est plus le législateur qui est interrogé mais le psychologue, le sociologue ou, à la rigueur, le philosophe.
Pendant ce temps, le législateur empile des lois, encore et encore.