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Nicolas Sarkozy, le retour?

Le retour de Nicolas Sarkozy ?

Il semble que la chose soit actée, comme on dit aujourd’hui. Il va revenir, au moment qu’il aura lui-même choisi, sûrement avant la date limite du dépôt des candidatures. Et deux indices sont apparus qui ne trompent pas : Alain Juppé dit qu’il sera son principal concurrent et Jean-François Copé avance, de son côté, que l’ancien président va revenir et qu’il le soutient…

Je peux comprendre que M. Sarkozy soit intéressé par une revanche sur François Hollande, au plus bas dans les sondages et à la tête d’une situation économique catastrophique. Mais pourquoi la présidence d’un parti dont tous disent qu’il ressemble à un champ de ruines ?

Plusieurs hypothèses pour expliquer la démarche de l’ancien président. Il y a, en tout premier lieu, la descente aux enfers de l’ancien président qui collectionne les échecs tant au plan politique que dans sa vie privée avec ce livre qui se vend comme des petits pains et promet de dépasser les 300 000 exemplaires dans les prochaines semaines, tuant dans l’œuf les romans et les prix littéraires de la rentrée. La situation de Fr Hollande est devenue telle que les gens se demandent s’il ira jusqu’au bout. Donc, N. Sarkozy se dit que on heure est venue.

La date de l’annonce : plusieurs fenêtres de tir s’offrent à lui, le 18 septembre, l’actuel chef de l’Etat donne une conférence de presse, M. Sarkozy pourrait faire son annonce la veille, le jour même ou le lendemain. Tous les journalistes iraient vers l’ancien président pour l’entendre.

A présent, demandons nous pour quelles raisons l’ancien chef de l’Etat veut reprendre l’UMP. Il peut s’assurer du soutien d’un parti, un grand parti de droite autour duquel d’autres viendront s’agréger. Il peut aussi prendre le parti, constater son mauvais état, bâtir sur ses ruines une nouvelle structure. L’avantage : couper l’herbe sous les pieds d’éventuels concurrents qui voudraient que la droite ait plusieurs candidats..

Je ne sais pas laquelle de ces hypothèses est la bonne mais je suis sûr que N. Sarkozy choisira celle qui lui convient le mieux. S’il ne partait pas à la conquête de l’UMP, la personnalité qui en deviendrait le président ne résisterait pas à la tentation de présenter sa candidature à la présidence de la république.. La seule difficulté de toute la démarche : est ce du niveau d’un ancien président de se porter candidat à la présidence d’un parti quand on ambitionne de redevenir chef de l’Etat ?

Les prochaines semaines risquent d’être riches en événements imprévus. Le redéploiement de Fr. Hollande au plan international ne changera pas la donne. Ce n’est plus l’époque du général de Gaulle où l’on parlait de la grandeur de la France, de l’indépendance nationale etc… Ce n’est plus la même époque.

On ne fuit pas la réalité, on l’affronte. Même si ce n’est pas toujours facile.

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