Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

L'attaque de la synagogue de Jérusalem ce matin.

L’attaque de la synagogue de Jérusalem ce matin

L’attaque d’une synagogue en plein cœur de Jérusalem par deux terroristes palestiniens ne ressemble en rien à d’autres attentats visant des citoyens de l’Etat d’Israël. Certes, ce n’est hélas pas la première fois que des lieux de culte juif sont visés dans la ville sainte. Mai c’est le contexte actuel qui change tout. On a vu les attaques par des voitures-béliers, des attaques à l’arme blanche, des enlèvements des trois jeunes gens tués avant le conflit à Gaza. Mais cette fois ci, c’est un autre signal, celui d’un point de non-retour. Qu’un lieu de culte soit attaqué et ses fidèles massacrés (4 morts et plusieurs blessés dont certains dans un état critique), voilà un fait qui atteste clairement de cette guerre aux racines religieuses. Si ce conflit avait été simplement de nature territoriale, cela fait belle lurette qu’il aurait été réglé, mais dans ce cas précis, il dépasse, et de loin, l’enjeu politique, pour rejoindre une sorte de métaphysique. Les deux assaillants savaient très bien qu’ils n’en sortiraient pas vivants. Et qu’ils prenaient un aller simple pour ce sanglant périple. Ce sont donc des kamikazes. Et ce qui n’arrange guère les choses, c’est que le Hamas, tout en se gardant bien de revendiquer les attentats, félicite les deux meurtriers qu’ils considèrent comme des martyrs. Ce qui ne manquera pas de susciter l’ire de l’Etat juif qui cherchera forcément à atteindre ceux en qui il voit des pousse au crime, des commanditaires. Mais il y a encore bien pire : le gouvernement d’Israël semble vouloir faire porter la responsabilité à l’autorité palestinienne de Ramallah elle-même dont il doute de la pleine coopération au plan sécuritaire. Au moment où l’on croyait le calme revenu, voilà que les attentats reprennent. Que faire ? De plus en plus d’Israéliens qui aspiraient à une paix juste et durable doutent d’une éventuelle entente avec des Palestiniens qui n’ont toujours pas accepté Israël comme l’état-nation du peuple juif. Partant, des voix s’élèvent en Israël qui s’interrogent sur la place de la population arabe au sein de l’Etat juif. Si vous ajoutez à tout ceci les graves exactions de l’Etat Islamique, les difficultés des négociations avec l’Iran, vous avez un tableau des plus sinistres. Mais comment entretenir enfin une petite, toute petite lueur d’espoir ?

Les commentaires sont fermés.