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Titre de la noteMarine Le Pen et Jean-Marie Le Pen : un constraste ou une continuité ?

Marine Le Pen et Jean-Marie Le Pen : un constraste ou une continuité ?

Ce matin, sur une chaîne de télévision étrangère j’ai suivi un débat entre deux journalistes portant sur l’antisémitisme réel ou supposé du parti des Le Pen. L’un disait que Marine donne l’impression d’avoir rompu totalement avec l’idéologie de son père et qu’elle avait de fait transformé son parti. L’autre débatteur a rétorqué que tout ceci n’est qu’une tentative d’enfumage (terme affectionné par Marine) et qu’en réalité, tel père, telle fille…

Au cours de leur débat, les deux protagonistes en sont arrivés à parler de l’islamisation de la France, thème, réel ou imaginaire, qui commence à préoccuper la plupart des salles de rédaction. On a ensuite avancé l’idée que Marine tenterait de se faire bien voir par les communautés juives en passant pour le rempart contre l’insécurité dont seraient victimes les juifs de ce pays.

Au fond, le débat se résumait en ces termes : est ce que Marine laisse les juifs en paix pour se concentrer sur le radicalisme islamiste puisqu’elle souligne que l’écrasante majorité des musulmans de ce pays sont des citoyens comme les autres et n’ont rien à se reprocher. Ou bien s’agit il d’un leurre ? Ensuite la conversation a roulé sur les loups solitaires du style de Merah. Mais aucun des deux débatteurs n’a pu expliquer valablement comment de jeunes Français de souche, d’extraction chrétienne, ont pu du jour au lendemain, tout abandonner pour livrer un combat qui n’est pas le leur. Certains, une cinquantaine, y ont même trouvé la mort, bombardés par notre propre armée de l’ai ou par celle de nos alliés, des alliés de leur pays. Un pays qu’ils reconnaissaient plus.

Il fut aussi question de l’incinération des passeports par des jeunes en Irak ou en Syrie, illustrant ainsi que leur départ était sans retour. Cette scène peu glorieuse fut diffusée sur toutes les chaînes de télévision.

A la fin du débat, les avis étaient toujours partagés : on ne savait toujours pas si Marine faisait de la lutte contre l’islam radical sa vocation première ou si, le rejet des juifs avait toujours la première place.

Le Seigneur reconnaîtra les siens.

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