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Réforme du collège en France: l'interprétation du Front National

 

 

La réforme des collèges en France: L’interprétation du Front National ?

Il y a quelques jours, l’un des meilleurs propagandistes du Front National, élu député à l’assemblée nationale, a été invité à analyser les dessous de la réforme des collègues, induite par l’actuelle ministre de l’éducation nationale. Il a, au cours de l’interview, fait un curieux rapprochement entre le contenu de cette réforme (à mon avis fort mal défendue et présentée par le ministère) et une sorte de déracinement de l’identité culturelle, spirituelle et religieuse de la France dans une Europe en quête d’elle-même.

Si je résume succinctement avec mes propres mots ce que cet avocat dit, cela donne à peu près ceci : on veut déchristianiser la France, la couper de ses racines judéo-chrétiennes, gréco-latines, tout en favorisant, parallèlement à cela, le développement de l’islam, de l’immigration, des croisades, de la colonisation etc… C’est ainsi qu’il interprète la mise de côté des langues anciennes qui gisent au fondement de notre civilisation judéo-chrétienne, le grec et le latin.

Il y aurait, en gros, des dessous plutôt inavouables tendant à modifier gravement la personnalité de la France et de l’ensemble de notre civilisation. Le même homme semblait aussi faire un rapprochement entre ces velléités là et le refus d’une frange précise et bien identifiée de la population du pays de ne pas se sentir concernée par le massacre des journalistes de Charlie-Hebdo, ni par l’enseignement de la Shoah…

On aurait donc cherché, selon cet avocat, à acheter la paix sociale, à pacifier les banlieues, en rognant encore un peu plus sur l’attachement à nos valeurs éternelles dont fait partie la liberté d’opinion et d’expression…

J’ignore s’il s’agit là d’un procès d’intention, mais l’analyse, fondée ou infondée, ouvre sous nos pieds un abîme dans lequel je n’ose pas m’aventurer. Depuis des décennies, on sent une disparition progressive de l’homogénéité de la population française, et on assiste à la constitution de véritables ilots qu’il vaut mieux appeler des ghetti.  Les valeurs républicaines réussiront-elles à transpercer cette plaque d’airain et imposer les règles bienfaisantes du vivre-ensemble ?

Que faire ? Il faut mieux intégrer les gens qui ont vocation à vivre au sein de la communauté nationale française. Mais pour y arriver, il faut être deux.

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