User Alexis Tsypras jusqu’à la corde et le renvoyer après qu’il a fait le job !
Il arrive parfois qu’une main invisible tire les ficelles dans les coulisses dérobées au regard des hommes. Il arrive parfois que des événements inattendus se produisent, mus par une Providence quasi divine, sans qu’on s’en aperçoive vraiment. On peut appliquer ce schéma à la situation de la Grèce depuis ces cinq dernières années. Un pays qui fut le berceau culturel de l’Europe, une civilisation qui nous a donné le meilleur et qui, depuis moins d’une décennie, nous donne le pire. La grèce de Tsypras n’a rien à voir, mais absolument rien à voir avec celle de Platon. Ce dernier, ainsi que son disciple Aristote, jusques et y compris leur grand maître Socrate, doivent tous se retourner dans leur tombe s’ils ont vent de qui dirige leur pays natal et comment le diadème intellectuel du vieux continent est devenu pire qu’un cache misère.
Je parlais de dessin divin ou d’actes providentiels pour la raison suivante que je vais exposer, mais je peux me tromper : moult gouvernements de droite, proches des cercles bruxellois ont tenté, sans succès, d’appliquer une politique de rigueur. Et ont échoué, ce qui explique qu’on en soit au troisième plan d’aide à ce pays naufragé qui vit, toute honte bue, aux crochet de l’Europe. Et qui en tire un sentiment de véritable orgaueil national.
Donc les diverses droites échouent, et voila qu’un parti d’extrême gauche, dirigé par des gens étranges arrive au pouvoir, élu sur un programme dont il applique aujourd’hui le contraire de tout ce qu’il avait promis afin d’appa^ter les Grecs et capter leurs suffrages.
Installés au pouvoir, Tsypras et ses amis découvrent qu’ils ont entraîné le pays dans une impasse. Second acte : l’étrange ministre des finances grec veut faire du chantage à l’Europe et là, deux dames defer se dressent sur sa route : M.M. Merkel et Lagarde. Bref Tsypras ne doit sa survie politique qu’à l’intervention assez inattendue de François Hollande.
Elles furent rejointes par un vieux routier de la politique, M. Junker qui explique posément au Grec qu’ tout est prévu dans les moindres détails, même si les Grecs faisaient un chantage à la sortie de la zone Euroe. Ce fut l’argument massue, un véritable coup de massue sur la t$ete de Tsypras qui comprend enfin que l’Europe en a et qu’elle est dirigée par des hommes et non par des mauviettes.
C’est alors qu’il accepte tout ce qu’il refusait avant contre la promesse de recevoir quelles miettes lui permettant de joindre les deux bouts.
Mais voila Tsypras n’est pas eul et les défections dans son parti vont croissant.
Voici la morale de l’histoire : Il va arriver à Tsypras ce qui arrive dans les tragédies grecques (c’en est une grandeur nature) : il sauve la situation au prix de sa vie. Dans ce cas précis, il ne s’agit que de sa vie politique, heureusement.
Mais des élections anticipées deviennent une nécessité urgente, vers l’automne, la Grèce aura un autre gouvernement ; la Grèce sera dirigée par une coalition de droite appliquant les mesures de Bruxelles. Syrisa sera laminée et divisée de l’intérieur. Mais Tsypras n’en sera plus le chef. Que deviendra t il ? Peut être que son mai V. Poutine lui proposera un poste dans une contrée oubliée de l’ancienne Russie.