Il faut stopper le flux migratoire, l’Europe commet une grave erreur en ouvrant toutes grandes les vannes
On aime bien la chancelière allemande et on révère aussi les exigences morales qui lui ont dicté sa conduite face à cet afflux migratoire, mais créer un tel appel d’air n’est ni réaliste ni responsable. Il faut bien comprendre ceci que des tribunes libres du Figaro ont bien mis en évidence : on ne peut pas transvaser la population d’un ou de plusieurs pays (Syrie, Irak) dans des pays d’Europe qui ont déjà de graves difficultés à intégrer les populations d’immigrées, même celles nées sur le sol européen.
Certes, nul ne peut oser renvoyer à la mort ou la détresse des êtres humains qui ont tout perdu, mais on voit déjà que politique de tout ouvrir butte contre ses limites : prenons l’exemple de la région parisienne où la pénurie de logements sociaux ou de logements pour les classes moyennes est considérable. Comment voulez vous intégrer dans cette région là des gens venus de l’extérieur alors que des nationaux attendent depuis des années de trouver un toit ?
Des élus de droite et de gauche attirent l’attention sur la nécessité de stopper ce flux migratoire continu qui se déverse aux frontières extérieures de l’Union Européenne. Je pointe l’exemple de la Hongrie, mais aussi de la Grèce où tout est fait pour décourager les migrants lesquels se plaignent de la frugalité de l’accueil qui leur est réservé : pas de lis, pas de nourriture, pas de sanitaires, etc…
En fait, nous dit on, ce que est bon pour le pays d’Angela Merkel ne l’est pas nécessairement pour ses voisins. Pas même pour la France qui opte pour un traitement asymétrique : 24000 de ce côté ci du Rhin et 850 000 de l’autre côté. Quel déséquilibre !
Vu les réactions désordonnées et contradictoires des différents pays européens, on peut redouter une implosion de l’Union. L’actuel président de la commission ne pourra pas imposer le caractère pérenne de l’accueil. Il faut comme pour une addition, tracer le trait final.
Il est préférable de remettre de l’ordre en Irak et en Syrie en y envoyant des troupes : de toutes façons, cela finira par arriver. La puissante aviation US n’y est pas arrivée. L’Europe non plus, n’y arrivera pas.