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Vladimir Poutine n’est pas fou : il n’apportera pas de l’eau au moulin des Occidentaux
Depuis que les Russes sont entrés dans la danse en Syrie, ils ne jouent pas le jeu des Occidentaux. Et comment auraient ils pu faire autrement ? Alors que les Occidentaux s’en prennent à l’Etat Islmaique et aident même les autres opposants à Bachar, l’ASL et d’autres branches de l’opposition modérée, les Russes s’en prennent d’abord à ces derniers et ne touchent l’EI que de manière symbolique. Cette attitude est éminemment regrettable car, comme le dit et le répète Angela Merkel, on ne peut rien faire en Syrie sans els Russes. Or, les Russes soutiennent mordicus Bachar qui est leur homme lige et qui leur a accordé des facilités inestimables pour leur marine de guerre. D’ailleurs, ils élargissent leur implantation en contruisant en pays alaouite un grand aéroport capable d’accueillir des avions de guerre et de grands avions cargos, ce qui leur a permis d’acheminer des tonnes et des tonnes de matériel pour leurs soldats. C’est dire que Bachar ne tombera pas de sitôt avec un tel soutien. Comme les Américains en Irak, les Russes ont subrepticement augmenté le nombre de leur personnel militaire au sol dans le territoire syrien. Le drame, c’est que plus les alliés anti-EI tergiversent et plus ce dernier s’enracine et s’organise sur place. Il faut absolument contourner le cas Bachar et s’en prendre aux vrais ennemis de l’humanité et de la civilisation/. Nous sommes hélas tenus de satisfaire à l’exigence russe qui scrute d’bord son propre intérêt : se maintenir en Syrie alors que les USA sont parvenus à les exclure de toute la région. S’ils perdent la Syrie, plus d’ouverture sur la Méditerranée orientale alors que les Américains y disposent de multiples ports de rlâche où ils peuvent réparer leurs bateaux et reposer leurs marins. On connaît Vladimir Poutine, ce n’est pas un enfant de chœur mais il doit tout de même comprendre qu’il ne faut pas bombarder des gens que les Occidentaux soutiennent. Et pour obtenir ce résultat ; il faut céder sur le cas de Bachar, même si les uns et les autres poursuivent des objectifs radicalement opposés. Le sommet de Paris a produit un résultat inattendu : Poutine se montre conciliant sur l’Ukraine où les choses se calment et concentre son attention sur la Syrie. Le sommet de Paris a été productif : les armes vont bientôt se taire en Ukraine même si tous les problèmes sont loin d’avoir tous été réglés. Mais on voit bien que si les affaires s’arrangent en Syrie, même les sanctions anti-russes pourront être allégées à défaut d’être totalement levées. En conclusion, malgré l’annexion illégale de la Crimée, on ne peut faire sans les Russes.