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Hollande, Macron, Valls…

Hollande, Macron, Valls…

Ce n’est pas la trinité mais une simple trilogie qui risque de voler bientôt en éclats, si l’on en croit certaines indiscrétions savamment fuitées de la presse. On a vécu bien des turbulences dans le champ politique français ces dernières semaines. Un certain nombre d’initiatives législatives semblent relever du mystère même aux yeux d’amis du gouvernement actuel. On est dans l’avant-dernière année du quinquennat, étant entendu que l’année de l’élection ne compte guère. Et voici qu’on présente une véritable loi sur le travail qui se veut une gigantesque réforme d’un Code du travail devenu anarchique tant les lois y furent empilées au fil des années. La ministre chargée de présenter cette importante loi a du mal, c’est visible, sans faire preuve de mauvais esprit ni de misogynie : c’est trop pour elle. Alors, on voit la pointe de Matignon en dessous de ce projet et certains vont jusqu’à dire que c’est le Premier Ministre qui a forcé la main du président lequel aspire à restaurer le calme et à tenter de se représenter en 2017 ; il n’a donc guère besoin de troubles ni de manifestations des jeunes. Certains commentateurs avertis de la chose politique tiennent des raisonnements alambiqués sur ce trio qui ne semble plus aussi uni qu’avant : on prête au Premier Ministre la volonté de prendre du champ et de ne pas couler avec le Titanic tant la France est rétive aux réformes et tant la situation socio-économique est explosive. Si la loi est présentée et qu’elle est refusée par le Parlement, le gouvernement pourrait être censuré et Valls en profiterait pour tirer sa révérence … Du côté de E. Macron, ses dénégations ne convainquent personne lorsqu’il proclame qu’il ne sera pas candidats en 2017… Certains maintiennent que si Fr Hollande n’y allait pas, il grillerait la politesse à Valls avec lequel il est en concurrence. Et en plus il a dix ans de moins. Sa cote de popularité grimpe en flèche alors que celle des deux têtes de l’exécutif donne d’inquiétants signes de faiblesse.

Le problème avec la France, c’est qu’elle est toujours en campagne électorale alors que seul copte l’élection présidentielle.

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