La visite catastrophique de Barack Obama en Arabie Saoudite…
Inutile de revenir longuement sur cette visite aux alliés traditionnels arabes du Golfe des USA. J’ai scruté les visages des dirigeants arabes face aux déclarations du dirigeant US qui doit enfin partir dans moins six mois. Partout, l’incompréhension, voire la consternation. Le leader afro-américain est allé leur dire que leur ennemi juré, l’Iran chiite, responsable de tant de désordres et de tensions dans la région, avait vraiment un rôle à jouer dans le coin. Alors qu’ils le combattent partout, tant au Yémen, en Syrie, en Irak qu’ à Bahreïn !
Je n’oublierai jamais le visage dubitatif du roi Salman lors du discours du président Obama, développant sa thèse de l’Iran, facteur de stabilisation de la région. Il fallait une certaine dose d’inconscience pour venir ici même, chez les Arabes du Golfe, tenir un tel discours alors que leur aviation combat à mort les alliés et les affidés de l’Iran des Mollahs.
On a déjà présenté les motivations de la thèse du président US actuel : l’Iran a une population bien plus diplômé que les Arabes, sa jeunesse est majoritaire, elle ne s’accommodera pas éternellement du régime rétrograde et passéiste des Mollahs, elle finira par retrouver le chemin des démocraties normales et renouera avec le monde libre. Ce qui implique qu’elle cessera ses ingérences et son soutien au terrorisme international, notamment au Hezbollah et au Hamas.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce n’est pas gagné. Et notamment aux yeux des Arabes du Golfe qui voit se profiler avec une anxiété extrême la naissance d’un Iran possédant la bombe atomique. Dès lors, personne ne pourra s’opposer à ses diktats idéologiques, militaires et pétroliers. Toutes ces raisons poussent les Arabes à prier pour le départ rapide d’Obama du bureau ovale et l’élection d’un président plus réaliste et moins incompétent
Israël pense exactement la même chose, ce qui explique le rapprochement entre l’Etat juif et les alliés traditionnels arabes des USA. Si Madame Clinton devait être élue présidente, ce serait le renouveau du beau temps fixe des relations israélo-américaines et un infléchissement de la politique US à l’égard d’un Iran qui doit évoluer vers plus de démocratie.