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  • Bacahr a la baraka

    Bachar el Assad a vraiment la baraka

    Il faut  le reconnaître car bien que Bachar se soit très mal conduit envers son propre peuple, bien que tous aient prédit sa chute imminente, il est toujours là, plus aucune défection de généraux n’est signalé et grâce à l’appui aérien et terrestre russe, ses troupes reconquièrent le territoire. Même l’Etat Islamique voit ses places fortes transformées en réduits assiégés qu’il est contraint d’évacuer, comme tout récemment Deraya.

    On se souvient encore des exclamations ineptes de Laurent Fabius qui confondait diplomatie et incantations. Il pronostiquait un effondrement du régime, sans même envisager l’alliance militaire de Bachar avec la Russie. Bachar n’est pas i idiot que cela, il a choisi les bons alliés et la bonne stratégie. Aujourd’hui, par le jeu des alliances, même les USA le défendent sans le reconnaître vraiment mais dans les faits, ils sont devenus ses alliés objectifs.

    L’Etat Islamique est en sursis. Même la Turquie qui était obnubilée par l’avancée de ses ennemis héréditaires kurdes attaque l’EI, ce qui allège considérablement la tâche de Bachar lui permettant ainsi qu’à ses alliés chiites libanais et iraniens de réduire à néant les djihadistes.

    Pour cet ophtalmologue de formation, c’est une résurrection, car plus personne ne fait de son départ un préalable. Fabius parti, la France elle-même n’en parle plus. Les Turcs ont eu d’autres préoccupations avec ce coup d’état avorté. Les USA leur ont donné un os à ronger en stoppant les Kurdes à une distance respectueuse de ses frontières et permettant aux Turcs de mener une petite incursion en Syrie pour refouler les islamistes.

    Pour me résumer correctement, le vent de l’histoire va dans le sens de Bachar. Il a vraiment la baraka : l’homme qui est partiellement responsable de la mort de près de 300. 000 personnes est toujours au pouvoir à Damas, son régime n’est plus menacé d’effondrement et les Russes et les Iraniens le soutiennent  efficacement.

     

  • Burkini, l'arrêté du Conseil d'Etat en France

    Le burkini, la position du Conseil d'Etat

    Il ne faut pas commettre de malentendu au sujet de la décision rendue par la haute juridiction administrative française au sujet de cette tenue musulmane ou islmaique radicale. Le conseil est là pour dire le droit pas pour arbitrer un duel que se livrent les partis olitiques opposés à l'islamisation du pays et les tenants d'une ligne politico-religieuse radicale.

    Qu'on soit pour ou contre, on relève que les opposants à l'imigration massive et les partisans d'un arrachement sans faille à la tradition chrétienne du pays sont tombés dans un piège qui leur a été tendu.

    Derrière l'affichage de sesconvictions philosophiques ou religieuses, il y a la volonté d'imposer sa propre tradition à un pays considéré comme la fille aînée de l'église. Certains se servent d'une laïcité qu'il rejette pour la défense de leurs droits. Mais en réalité, il tant de non dits dans cette affaire.

    Le vrai débat est le suivant: avons nous affaire à une communauté nationale de la part des musulmans de ce pays ou à une simple communauté religieuse parmi tant d'autres, sans visée hégémonique ni volonté de domination et donc d'islmaisation du pays? C'est là tout le débat et c'est un point de friction qui risque de creuse un long et profond sillon dans la société française.

    Seul le FN a nettement affiché ses préférences et annoncé la couleur. Et il commence à être massivement suivi. Certes, les attentats ont changé la donne et le regard que les Français de souche jettent sur cette nouvelle religion dans le pays n'est plus amical non même indiférent. Ils y voient une menace. Et là on doit ouvrir les yeux pour maintenirles règles de l'Etat de droit. Le problème est qu'on attend toujours une condamnation ferme des actes de violence contre la société française, contre les attentats. Et cela tarde à venir.

    Plus qu'une loi, il faut un référendum sur la place de cette religion dans le pays. Il faut ouvrir un vrai débat et non pas se concentrer sur des émotions, certes légitimes, mais ne reposant pas sur des bases claires, rationnelles.

    La France paie des décennies de laisser aller et de désintérêt. Il faut réagir sainement. Quand on a des convictions judéo_chrétiennes on se mobilise pour les défendre

  • Dans les environs de Sdéeot sous les bombardements du Hamas

    Près de Sdérot sous le feu du Hamas

    Rien ne peut remplacer l’expérience directe, vécue et ressentie sans intermédiaire. Dimanche soir nous revenions du Néguev, ayant passé le chabbat chez ma sœur à Talmé Eliyahou, à environ 9 km à vol d’oiseau de la bande de Gaza.

    Dimanche matin, nous décidons de faire une excursion à Béer Shéva pour visiter ce qui se donne comme le Béer Abraham, c’est-à-dire comme le célèbre puits creusé par les serviteurs du vénéré patriarche mais que, suivant le récit de la Genèse, les serviteurs du roi Avimélékh avaient usurpé, à l’insu du monarque. Etant l’auteur d’un livre Abraham, un patriarche dans l’Histoire (Ellipses, 2009) j’étais impatient d’en savoir plus. Un jeune américano-israélien, vêtu d’une belle redingote d’une blancheur immaculée nous fit un intéressant compte-rendu. Mais ce que j’ai vraiment appris, c’est que le défunt président égyptien Anouar el Sadate avait émis le vœu de visiter ce site et son puits lors de sa mémorable visible en terre d’Israël.

    Lors du voyage de retour, de Béer Shéva au mochav, j’entend à la radio que le Hamas ou ses acolytes ont tiré un missile contre Israël, sans dire s’il s’agissait de Sdérot ou d’autre part.

    Avant de prendre la route, on décide de dîner au Mochav, ce qui explique que nous nous soyons mis en route à la nuit tombée. Après quelques dizaines de km, nous arrivons en vue de la ville de Sderot d’où retentissaient de lourdes détonations. A un moment, la voiture se mit à bouger d’une curieuse façon sur la route Et soudain, l’impression que le véhicule bondissait et que le coffre s’était ouvert… Je sors du véhicule pour m’en assurer et je vois que rien n’est ouvert. Mais les détonations se poursuivaient et je ne comprenais pas ce qui se passait autour de moi. Ma femme se mit à hurler : rentre dans la voiture, ce que je fis immédiatement. C’est seulement après coup qu’un détail retint mon attention : tous les véhicules qui nous entouraient s’étaient arrêtés sur la bande d’arrête d’urgence et avaient allumé leurs feux de détresse. Ma femme, quant à elle, appuyait sur le champignon pour quitter la zone au plus vite.

    Pour nous remettre de nos émotions, nous fîmes halte dans une station-service et c’est alors que le bruit assourdissant de deux chasseurs F16 nous rappelait que les mouvements soudains du véhicule étaient dus à une émission de missiles sur cette pauvre cité de Sdérot.

    J’occupai le reste du voyage à penser au calvaire des habitants de cette ville frontalière qui vivait si souvent sous le feu du Hamas. Quand on est assis devant sa télévision et qu’on entend ce qui se passe, on ne réalise pas vraiment. Etre ainsi sur une retour, près d’une zone de tir, et espérer que rien ne vous arrive doit être le lot quotidien de tous ces pauvres gens qui n’ont pas d’autre lieu où dormir, si ce n’est chez eux.

    En espérant que la mort et la destruction, semées par de sanguinaires voisins ne viendront pas troubler leur sommeil