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La rage d’une certaine Amérique à l’égard de Donald Trump…

La rage d’une certaine Amérique à l’égard de Donald Trump…

Voilà une frange de cette Amérique de la côte est qui ne renonce pas ni ne renoncera jamais, à en croire l’engouement, le succès de librairie de ce livre (Fire and Fury) qui reprend pour titre une expression lancée par le président lui-même contre son homologue de Corée du nord.

Avant d’aller plus avant, signalons les rétropédalages de la presse qui souligne depuis hier soir les limites rédactionnelles d’un journaliste (que je ne connaissais pas) qui n’en est pas à son coup d’essai. Certains reconnaissent qu’il aurait (je dis bien aurait) tendance à un peu enjoliver les choses et à les tirer dans le sens qu’il souhaite. Je l’ai entendu dire à la télévision hier soir, en substance : il est clair qu’après la parution de ce livre (le sien) Donald Trump sera obligé d’interrompre son mandat… Je ne sais pas s’il le pensait vraiment mais voilà un excellent argument pour la promotion des ventes. Ce qui n’a pas manqué d’arriver. Mais cela durera t il ? L’avenir, très proche, nous le dira. Mais je suis pour la liberté de la presse et chacun a le droit d’écrire, tant qu’il ne tombe pas dans la calomnie.

Mais penchons nous une nouvelle fois sur cette haine, ce rejet passionnel par une certaine Amérique de son nouveau président, qui vient tout juste de passer sa première année à la Maison Blanche…

La rage d’une certaine Amérique à l’égard de Donald Trump…

 

L’homme dont le caractère est assez particulier, s’est mis à dos toute une classe politico-médiatique, habituée, des décennies durant, à la cogestion des affaires avec le pouvoir en place, notamment démocrate. Et cette forme de répartition du pouvoir a atteint son paroxysme avec la présidence d’Obama dont la politique, notamment extérieure, fut un désastre. Si le président afro-américain était intervenu plus tôt en Irak et en Syrie, il aurait étouffé dans l’œuf toute action de l’Etat Islamique, épargnant à ces deux pays tant de destructions et de pertes… Il a commencé par refuser de s’en mêler, ensuite devant le chaos et la ruine, il envoya des forces spéciales à doses homéopathiques, tout en bombardant à heure fixe les positions des insurgés. Lesquels avaient creusé des souterrains et ne redoutaient donc rien des USA.

Arrivé au pouvoir, Donald Trump a tout bousculé. Même durant la campagne il avait clairement désigné ses adversaires : tous ceux, américains ou étrangers, qui avaient, selon lui, nui à la grandeur de son pays. D’où le slogan que l’on sait et qui a fait florès depuis : make America great again…

Pourtant, dans quelques domaines, la méthode Trump a fini par porter ses fruits :

  1. la réforme fiscale a fini par être adoptée, allégeant les impôts et renforçant la bonne santé de la Bourse.
  2. Sa loi tendant à réduire l’entrée des citoyens de certains pays a, certes, été retoquée mais fut acceptée après avoir subi les changements par la Cour suprême.
  3. Vis-à-vis de la Corée du nord, il a eu raison de hausser le ton puisque le dictateur de ce pays a fini par accepter de reprendre des pourparlers en panne depuis plus de deux ans. Un dirigeant qui n’hésite pas à affamer son pays pour s’arroger une bombe atomique, considérée comme une véritable assurance-vie pour lui-même et pour son régime.
  4. Vis-à-vis des Palestiniens il a fini par faire bouger les choses en proclamant Jérusalem, capitale indivisible de l’Etat d’Israël. Si l’on sait discerner les réalités derrière l’écran de fumée des protestations factices et formelles, on relève que le camp arabe est lézardé : des pays comme l’Arabie et l’Egypte, véritables poids lourds de la Ligue Arabe, hésitent en privé tout en protestant en public. Solidarité arabe exige. Ces pays savent qu’Israël n’est pas leur ennemi, c’est l’Iran, déjà dans la collimateur de Trump. Mais tout ceci ne serait pas arrivé si Donald Trump n’avait pas donné un réel coup de pied dans la fourmilière. On peut dire qu’il en est de même pour l’aide US aux réfugiés : Trump et son ambassadrice à l’ONU ne veulent plus payer tant que les Palestiniens ne se rendent pas à la table des négociations. C’est la première fois dans l’histoire qu’un président US touche à ce que certains considèrent comme une vache sacrée, l’intouchable…
  5. Vis-à-vis de l’ONU, c’est encore plus clair, même si ce fut encore plus radical pour l’UNESCO : le départ immédiat, suivant les délais prescrits par le règlement. Les USA ne veulent plus être maltraités, injuriés, insultés par une organisation qu’ils alimentent généreusement. A preuve : le vote pour le statut de Jérusalem à l’ONU. Le raz de marée tant redouté ne s’est pas produit, Trump ayant menacé de s’en prendre à ses adversaires.

On pourrait allonger cette liste, sans toutefois nier que le style Trump tranche par rapport à tout ce qui existait précédemment. Et c’est la racine de tout le mal : Trump a changé les règles du jeu, plus de cogestion des affaires, les médias sont un contre-pouvoir pas un pouvoir. Un vieux proverbe judéo-arabe stipule que si vous habituez quelqu’un à quelque chose et qu’un jour, soudainement, vous la lui retirez, il s’ensuite inéluctablement un conflit. C’est exactement ce qui se passe.

On a voulu faire passer Trump pour un septuagénaire paresseux, plus présent sur le green que dans le bureau ovale… Pourtant, les affaires avancent. Certes, les journalistes de la côte est se sentaient nettement mieux avec Obama, comme en France avec François Hollande, jusqu’à l’arrivée de Emmanuel Macron qui a pris de plus sages dispositions.

Les ennemis de Trump ont sûrement raison sur certains points mais pas avec cette chasse à courre qui tente de délégitimer un président régulièrement élu. Les intellectuels dits de gauche devraient s’interroger sur les profondes motivations de ce vote en faveur d’un homme qui a terrassé tout le monde et a gagné la présidence du premier coup.

Attendons les élections de mi mandat pour recueillir vraiment ce que pensent les électeurs US. Même la diffusion de vidéos très nocives pour Trump ne lui a pas fait perdre l’élection présidentielle. Peut-être n’est il pas si mauvais que cela.

Qui sait si même les manifestations anti-régime en Iran auraient vraiment existé si TRump n’était pas à la Maison Blanche ? Le président les a publiquement encouragées et soutenues. Obama l’aurait il fait ?

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