La vraie nature du régime des Mollahs iraniens
Le désastre inouï du Boeing ukrainien et la volte-face du régime iranien, passant du déni à l’aveu, en un temps très court, aura nécessairement un effet dévastateur dans la chute programmée du régime. C’est une date à marquer non d’une pierre blanche mais d’un rouge cramoisi.
Avant d’aller plus avant ayons une pensée émue pour tous ces êtres, victimes innocentes de l’impéritie d’un régime prêt à tout pour se mesurer à bien plus fort que soi et qui n’hésite pas, pour se préserver, à remettre à des mains non expertes des instruments de mort. C’est justement ce qui vient d’arriver. Et cela, parce qu’il s’est cru menacé.
La vraie nature du régime des Mollahs iraniens
Qu’ils reposent en paix, Seigneur, toutes celles et tous ceux morts sans sépulture dans des conditions dramatiques, et qui ne seront jamais arriver à leur destination. Puisse leur souvenir subsister à tout jamais.
Les accidents d’avions, les catastrophes aériennes sont hélas dans le domaine du possible, même si elles sont, Dieu soit loué, plutôt rares. Mais dans le cas présent, c’est nettement plus grave car le drame aurait pu être évité si les lanceurs de missiles avaient été mieux formés ; en effet, les spécialistes nous disent que la distinction entre un avion de guerre (chasseur-bombardier) et un avion de ligne saute aux yeux. Il est inconcevable que les tireurs de ce missile ne l’aient pas su, ou pire encore, qu’ils aient agi en toute connaissance de cause. Dans ce cas assez impensable, cela veut dire que nous avons affaire à un régime qui ne reculera devant rien pour garantir sa survie. C’est d’ailleurs ainsi que s’explique sa quête effrénée d’une arme nucléaire, c’est sa meilleure assurance-vie…
Mais là où l’odieux le dispute au crapuleux, c’est quand on a vu le sommet de l’Etat iranien nier avec force leur implication dans ce drame, alors que des gouvernements, pas nécessairement ennemis, avaient présenté des preuves irréfutables… Et quand on ne pouvait plus tenir la position en question, on chercha à faire un mea culpa tout en incriminant une tierce puissance, à savoir les USA : ainsi donc, les Américains seraient responsables de cette sanglante méprise puisqu’ils s’en prennent à un régime si aimable, si respectueux du droit, si aimé de son peuple et si légitime dans sa politique. C’est tout le contraire qui est vrai.
En réalité, cette volte-face en dit long sr la nature du régime et aussi sur sa prétendue crédibilité ou véridicité. Je veux dire son amour de la vérité. Cela devrait donner à réfléchir à ces puissances occidentales qui accordent encore quelque crédit à la signature ou à l’engagement des Mollahs, un régime qui pratique depuis longtemps le mensonge d’Etat. Tout porte à croire que dès les premières heures, le régime savait pertinemment bien à quoi s’en tenir. Quand je pense à ce ministre iranien des affaires étrangères qui passe d’un extrême à l’autre, qui se contredit, défendre thèse et ensuite son contraire, sans omettre de s’en prendre aux USA, je me demande comment les Etats membres de l’Union Européenne ont-ils pu se laisser abuser à ce point ! Quand vous pensez que l’actuel président de la République est allé jusqu’à l’inviter au sommet de Biarritz ! Quand vous pensez que ce même chef de l’Etat s’est dépensé sans compter pour que le président Rouhani parle au téléphone avec son homologue US depuis les Nations Unies à New York, alors que les récents événements révèlent à qui nous avons affaire…
Parfois, je m’interroge : mais que faut-il donc pour que tous ces gens finissent par ouvrir les yeux ? Qui va enfin dessiller leurs paupières ? Un nouveau crime de ce régime ? On sait aujourd’hui que lors des récentes émeutes qui ont touché plus de cent villes d’Iran, le nombre de victimes n’a rien à voir avec les cinq reconnues par le régime. On sait aussi par des témoins à l’intérieur du pays que les arrestations se comptent par centaines, voire plus… Et pourtant, vous trouvez encore, en Occident, des défenseurs et des avocats de ce régime.
La destruction de cet avion place les autorités iraniennes dans une position intenable En agissant comme il a agi, du début à la fin, du déni à l’aveu, il a dévoila sa vraie nature. Dans ce pays où la moitié de la population n’a pas trente ans, où la jeunesse aspire à vivre comme les jeunes d’autres pays, ce grave accident va déclencher des troubles. Il serait inimaginable qu’il en fût autrement. Il y aura un avant et un après cette catastrophe aérienne.
L’avenir n’est guère rassurant et le dernier message du Président Trump au peuple iranien qui manifeste déjà sa désapprobation (que le mot est faible !) sonne comme un appel à la révolte. On nous dit que dans certaines manifestations des photographies du général tué par les USA ont été déchirées pour bien marquer que ces opposants veulent que leur pays se replie sur son pré carré et cesse de jouer au trublion régional, négligeant les besoins de paix et de propriété de sa population. En effet, l’attentat contre ce général n’aurait pas pu réussir, sans l’aide de partenaires musulmans de l’Iran qui désapprouvent la pratique hégémonique des mollahs dans leur pays… La CIA a beau être redoutable, une telle affaire n’aurait pas pu être menée à bien sans complicités locales, et à un très haut niveau.
Je ne suis pas naïf au point de croire que le régime va changer de nature. Comme le dit si brillamment l’éditorialiste Christian Mallard sur I24News, c’est son ADN qui est en cause. S’il veut survivre dans ce monde qui est le nôtre, il doit exporter sa révolution, semer autour de soi des régimes à sa dévotion (Syrie, Iran, Irak, Liban, Yémen)..
Mais voilà, depuis quelques jours, il a reçu un immense coup sur la tête. Etranglé par les sanctions économiques, isolé sur le scène internationale, (surtout après ce qui vient de se produire) ce régime a perdu tout crédit. Peu de gens savent que le fameux général envisageait de rééditer le coup de 1979 contre une ou plusieurs ambassades US dans la région. Justement ce qu’il fallait éviter à tout prix. Le régime a cru qu’il avait à faire à Obama à un autre démocrate, il a joué la mauvaise carte : car s’il y a des images que les USA ne veulent plus jamais revoir à la télévision, ce sont ces 52 otages aux yeux bandés et retenus prisonniers pendant plus d’un an.
Apparemment il existe certaines leçons qui finissent par porter…