Les dignitaires nazis en fuite et à l’abri dans des pays arabes..
Les dignitaires nazis en fuite et à l’abri dans des pays arabes..
Mon grand ami Monsieur Moshé Amsellem de Genève, m’envoie le lien d’un bel éraille sur ce sujet, l’style des criminels de guerre nazis dans les pays du Proche Orient. Certes, la question avait été débattue mais l’article, paru dans la revue allemande de Zurich (Neue Zürsher Zeitung, NZZ)) se distingue par son vaste plan et son caractère plus global. Il montre aussi que les criminels nazis, recherchés par les limiers du Mossad et par le bureau viennois de Simon Wisesenthal, ont poursuivi leurs projets d’annihilation du peuple juif, en se mettant au service de leurs nouveaux maîtres, et en se convertissant à l’islam, ce qui leur permettait de changer d’identité et de se dérober à leurs poursuivants.
Les Nazis en question, même talonnés par leurs poursuivants ont continué d’œuvrer à l’annihilation du peuple juif, en se mettant à la solde des ennemis arabes de l’état hébreu. Cette haine servait aussi de passeport, pour ainsi dire. Une photographie, prise en 1939 lors d’une visite de Goebbels au Caire, montre que la politique nazie d’extermination, projetait aussi de transformer la région du Proche Orient en une zone judenrein. Le projet allait bien au-delà de l’Europe pour aller jusqu’en Orient.
L’article montre que l’on avait tendance à privilégier l’Amérique du sud, l’Argentine, par exemple, où les fugitifs avaient trouvé refuge. Un élément sépare ces deux destinations et en souligne l’objectif : dans l’Amérique du sud, les nazis ne cherchaient plus à inquiéter les juifs dont ils s’étaient juré la perte du temps du régime nazi. Ils cherchaient à se faire oublier et à couler des jours heureux, à l’abri des regards d indiscrets. En revanche, dans les pays arabes comme la Syrie et l’Égypte, ces criminels mettaient leurs sordides compétences au service de leurs nouveaux employeurs s qui les mobilisaient dans leur lutte contre Israël.
L’article revient aussi longuement sur les rencontres entre le mufti de Jérusalem Amin al-Husseini, et le chef du IIIe Reich. Le haut dignitaire musulman fut reçu par Hitler en personne en 1941. Le dictateur promit même d’exterminer les 700.000 juifs d’Afrique du nord et d’’aider aussi à faire disparaître ceux qui se trouvaient déjà en Palestine mandataire. On apprend aussi que Hitler, peu au fait des habitudes orientales, ne proposa pas de tasse de café à son visiteur ; avant la fin de l’entretien, il lui fit servir un verre de limonade par un soldat SS de la chancellerie... Le Mufti s’attendait à plus et à mieux.
Pour resserrer les liens entre les deux parties, on planifia une traduction de Mein Kampf en langue arabe ; mais il fallut au préalable expurger certains passages peut élogieux sur les Arabes que Hitler ne portait pas dans son cœur. Ce fut donc une version remise à jour et conforme à la nouvelle alliance qui fut mise à la portée du public arabophone. Mais ce ne fut pas le seul texte, appelé en renfort de cet antisémitisme arabe. Le célèbre faux mis en circulation par la police secrète tsariste, connu sous le nom des Protocoles des sages de Sion, fut lui aussi traduit en arabe et largement mis à contribution dans cette la lutte contre les juifs.
La confrérie des frères musulmans (Ikhwan almouslimin) recrutait massivement sur les bords du Nil : de quelques centaines d’adhérents on passa à des dizaines de milliers, tant la haine à l’égard des juifs et de leurs plans sionistes était grande.
Les spécialistes de la sécurité intérieure aidèrent tant les Égyptiens que les Syriens à mettre sur pied une police, comparable à la Gestapo. On avait aussi tenté de trouver des armes nouvelles dans des laboratoires secrets afin de rendre le Proche Orient judnerein...
L’une des premières défaites des Nazis eut lieu à El Alamein lorsque les canons antichars de Montgomery stoppèrent les blindés de Erwin Rommel, donnant à la guerre une nouvelle tournure. D’aucune y virent la main de la Providence puisque cette défaite se produisit aux portes de la Terre sainte. J’ignore si cela convient mais je note que sans cette défaite des nazis, les armées d’Hitler seraient rentées en Terre sainte où elles auraient commis d’effroyables massacres. C’eut été lé fin du rêve sioniste et l’étouffement dans l’œuf de l’État hébreu. Les nazis étaient déjà bien implantés en Égypte d’où les Britanniques les expulsèrent au prix d’efforts surhumains.
La main de Dieu dans l’histoire, cela ne peut être ni démontré ni nié. L’intervention miraculeuse de l’armée britannique peut être considérée comme telle ou bien comme l’entrée en action d’un nombre incalculable de chars anglais et de l’ ardeur au combat des troupes de Sa gracieuse majesté.
Cela me rappelle une remarque de Golda Méir au sujet de l’essart combattif de l’armée israélienne. A un visiteur étranger de marque au pays, la dirigeante expliqua que si nous nous battons pour le pays comme des lions, c’était parce que nous n’avons pas d’autre endroit où aller… C’est aussi vrai. Il arrive que la main de Dieu passe inaperçue mais cela ne signifie pas qu’elle soit absente. Tant de choses montrent que si la logique avait primé sur tout le reste, les juifs auraient dû disparaitre. Mais voila, D- soit loué, ils n’ont pas disparu.