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  • OU DONC S’ARRETERA LE QATAR ?

    OU DONC S’ARRETERA LE QATAR ?

    S’il est un pays arabo-musulman, certes minuscule mais doté de grands moyens, c’est bien ce Qatar qui investit tous azimuts, y compris dans le sport puisqu’il est parvenu à se faire sélectionner pour 2022 ! Il a depuis acquis le PSG, grand club de foot ball qui va pouvoir s’acheter les meilleurs joueurs internationaux…

    Plusieurs considérations sous-tendent cette projection dans toutes les directions :
    a)    le Qatar a compris que l’ère du pétrole ne durerait pas éternellement et que tous les pays consommateurs recherchent fébrilement des énergies renouvelables, pas du tout polluantes et moins chères. Il était donc temps d’investir un peu partout pour que le pays ne se retrouve pas contraint un jour à boire son pétrole.
    b)    Le Qatar a compris que l’unique manière de changer sa religion, de l’empêcher de tourner le dos au progrès et au modernisme était d’investir un domaine qui intéresse tout le monde sans susciter l’ire des religieux, c’est le sport et particulièrement le foot ball, seule distraction de masse dans les pays arabo-musulmans.
    c)     Le sport unit les hommes, les contraint à obéir aux mêmes lois, les pousse dans leurs ultimes limites, les fait aller au fond d’eux-mêmes.

    C’est la seule manière pour les Arabes de prendre en considération la mondialisation qui semble les avoir laissés au bord de la route. Mais le foot balle ne permet pas encore d’intégrer les femmes. N’oublions pas que deux choses sont encore un tabou intangible dans ces pays : le statut des femmes et la critique textuelle des textes religieux.
    Mais le Qatar a choisi la voie de la sagesse et de la pondération…

  • LA DISPARITION DE L’INSPECTEUR COLUMBO

    LA DISPARITION DE L’INSPECTEUR COLUMBO

    ADIEU L’ARTISTE ! j’ai appris hier la disparition d’un homme qui a été vu et suivi, nous dit-on, par plus de deux milliards de téléspectateurs, un homme que j’aimais regarder à la télévision. Chaque semaine, France 2 programmait un épisode de sa série. Quand j’ai appris que deux ans avant sa mort, il souffrait de la maladie d’Alzheimer et de crises de démence, j’étais bouleversé : comment un homme si talentueux, si doué, pouvait-il avoir une si triste fin. L’aventure humaine, me suis-je alors dit, finit toujours mal car au bout du chemin, il y a la mort. Mais ce n’est pas la mort qui est un mal en soi, c’est la dégénérescence, l’effondrement de nos capacités mentales et physiques. Lors d’un dîner-débat avec des praticiens, j’exprimai mes doutes et l’un des médecins présents m’a fait remarquer ironiquement : vous aimeriez mourir en bonne santé…
    Sa remarque était fondée, j’appris par la suite qu’il souffrait d’une maladie grave. Que faire ? Subir ou croire qu’après la mort, ce n’est pas le néant, le grand trou noir, l’aveuglement pour toujours comme le disait l’Ecclésiaste ? Je ne sais. Jean D’Ormesson, grand écrivain français mais aussi ancien élève de l’ENS, agrégé de philosophie, a donné à son dernier livre un titre intéressant : c’est une chose étrange que la vie…
    Qu’est ce qui nous plaisait tant chez Columbo ? Cet imperméable à la propreté douteuse, ces cols de chemises d’un autre âge, cette 403 décapotable qui appelait la nostalgie et cette manière insidieuse de planter ses crocs dans la chair des suspects, sans jamais les lâcher jusqu’à ce qu’ils rendent les armes et avouent leur crime… Ce qui était aussi très remarquable, c’est que l’inspecteur Columbo n’a jamais tiré un seul coup de feu ni jamais frappé qui que ce soit. Autre point remarquable : ma femme, ma femme, mais on ne l’a jamais vu cette femme dont il se servait pour endormir ou tromper la vigilance des suspects.
    Merci à l’inspecteur Columbo, le grand Peter FLAK, qui nous a fait oublier les problèmes et les soucis quotidiens en meublant si agréablement nos soirées hebdomadaires…

  • EXISTE-T-IL ENCORE UNE SECURITE ALIMENTAIRE EN EUROPE ?

    EXISTE-T-IL ENCORE UNE SECURITE ALIMENTAIRE EN EUROPE ?

    La question est loin d’être académique.  Ce qui s’est passé en Allemagne montre que le problème est très préoccupant : les Allemands, réputés pour leur méticulosité (Übergründlichkeit) et leur sérieux ont mis des semaines à découvrir le foyer initial de l’épidémie et ont enregistré près de 40 décès dans leur pays. Même les rares morts dans le reste de l’Europe avaient trsnité en Allemagne. On a fini par désigner les graines germées, produites par une ferme bio (sic) de l’autre côté du Rhin.

    Aujourd’hui, c’est en France, dans la région de Bordeaux, que se portent les regards. Et ici aussi, les soupçons se portent sur les graines germées. Un peu moins de dix personnes sont concernées, dont deux présentent des troubles rénaux graves. Ce qui nous préoccupe gravement, c’est que, après les légumes (on avait faussement incriminé les concombres espagnols, causant aux cultivateurs des millions d’Euros de perte), la fameuse bactérie se retrouve dans de la viande hachée.

    La sécurité alimentaire est en cause, si on ne peut plus consommer en toute sécurité les aliments, où allons nous ? Il y eut, pour commencer, la sérieuse alerte de l’encéphalopathie spongiforme bovine qui provoqua l’émoi de la terre entière. Puis, toutes les manipulations du lait en Chine, ce qui provoqua la mort de milliers de pauvres nourrissons. Et voici que nous nous trouvons confrontons à un nouveau type épidémiologique. Comment obvier à toutes ces calamités ?

    Je ne vois qu’une solution, renforcer le rôle des Etats dans les contrôles qui doivent devenir de plus en plus stricts. Car les intérêts privés ne reculent devant rien, pas même la préservation de la vie. On l’a vu dans l’affaire d’un médicament je ne veux même pas évoquer le nom : cette affaire est édifiante puisque l’on a prouvé que des rapports médicaux avaient mis en garde contre les effets nocifs de ce médicament, lequel ne fut pas retiré du marché…

    Une leçon à méditer. Songez que la santé est le bien le plus précieux. Les profits doivent passer au second plan. Au besoin, une rigueur plus grande de la loi le rappellera aux resquilleurs.