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  • Vers l’éclatement de la zone Euro ?

     

     

    Vers l’éclatement de la zone Euro ?

    A la suite du mini sommet européen de Strasbourg, réunissant Allemands, Français et Italiens, la chancelière fédérale a eu raison de rester inflexible et de camper sur ses positions : pas question de céder au laxisme de certains, incapables de mettre de l’ordre chez eux et désireux d’obtenir de permanentes facilités de caisse. En somme, certains voudraient que la BCE se transformât en planche à billets, à l’échelle de toute l’Europe, ainsi plus besoin de politique d’assainissement, avec, en sous entendu, l’Allemagne paiera… La chancelière a vu venir et elle a dit non !

    J’ai déjà eu l’opportunité de parler ici même, et tout récemment, du caractère fictif du couple ou du moteur franco-allemand : on ne peut pas accoupler une Porsche et un deux chevaux qui aurait, de surcroît, des problèmes de moteur ou de carburant à intervalles réguliers.

    Un minimum de sérieux s’impose. Il faut juguler les déficits et réduire la dette . C’est une affaire, une mission d’intérêt national. ET pour y arriver, il faut une réforme fiscale et une homogénéisation au niveau européen. Je ne veux pas dire qu’il faut taxer les riches : c’est une mesure stupide car, de nos jours, par un simple clic on fait déménager des sièges sociaux vers des paradis fiscaux connus et qui pullulent , même en Europe, à quelques centaines de km de Paris.

    Non, ce qu’il faut, c’est remettre le pays au travail, réhabiliter la valeur du travail et mettre un terme à la financiarisation de l’économie. Peut-être aussi, et c’est là le plus délicat, réduire le niveau de vie de certaines catégories sociales qui ne vont pas l’accepter de bonne grâce : et je le dis, d’emblée, je les comprends.

    Mais comment faire ? La main d’œuvre européenne, et surtout française, est l’une des plus onéreuses. Les Allemands ont fait des avancées spectaculaires dans ce domaine, mais les Français ?

  • Eva Joly devrait se retirer

    Eva Joly devrait se retirer

    Même s'ils ne le disent pas en public, les écologistes se mordent les doigts d'avoir propulsé une personne comme cette ancienne juge à se porter candidate à la présidence de la République. Elle ne faisait même pas 0,3% dans les sondages et elle s'est permise de dire avec son accent inimitable qu'elle n'était pas certaine de voter pour François Hollande au second tour… Peut-être pensait-elle dans son abyssale naïveté qu'elley serait elle-même face à Nicolas Sarkozy et qu'elle voterait pour elle-même. Quelques camarades écologistes se sont tout de même chargés de l'éclairer sur la réalité.

    Décidément les écologistes n'aont pas de chance avec leurs candidats. Je prédis sue Joly Eva n'ira pas jusqu'au bout et que c'est son concurrent moins heureux qui ira au feu.

    Une telle erreur de casting est à peine imaginable. Quand je regarde la canidate, quand je l'entends, quand je fixe ses lunettes, c'est assez incroyable tant c'est impressionnant. Mais je ne vous dirai pas quoi, car vous l'avez deviné.

  • La Syrie, l’Egypte, la Libye et le Yémen

    La Syrie, l’Egypte, la Libye et le Yémen

    On aura deviné d’emblée le point, le dénominateur commun à ces pays arabo-musulmans : leurs dirigeant sont soit partis, soit en passe d’être déchus. L’Egypte suscite en nous des inquiétudes spécifiques car il y a un effet de levier qui risque de déstabiliser toute la région, en raison de l’importance de ce pays et de la place qu’il occupe au sein du monde arabe. C’est dire la préoccupation des Occidentaux, notamment des USA, hantés par le cauchemar iranien : chaque fois que de masses arabes vociférâtes sont signalées quelque part et réclament le départ de leurs dirigeants, Washington y voit un risque majeur, celui d’une république islamique à l’iranienne ?

    Le discours du maréchal Hussein al-Tantawi, dit el Mouchir, n’a rien résolu car les Egyptiens ne le croient pas. Du reste, jamais l’armée ne se laissera déposséder de son pouvoir. Cela a toujours été la règle depuis la chute du roi Farouk et la prise du pouvoir par le général Naguib, et plus tard, par les jeunes officiers libres de Gamal Abd el Nasser. C’est ainsi et cela ne changera pas. Il faut donc surveiller les bords du Nil comme on surveille le lait sur le feu.

    En Syrie, la situation est nullement comparable à quoi que ce soit d’autre : voici un régime qui, dès sa naissance, s’est protégé de tout, écrasant sans le moindre scrupules tous ses ennemis potentiels, réels ou imaginaires. Un régime, minoritaire dans son propre pays et ayant fait de l’occupation de son petit voisin libanais un modèle de politique étrangère et du soutien à des terroristes son moyen d’agir de prédilection. Bref, un clan qui a un pays et une armée. Le problème, aujourd’hui, est que le peuple se soulève mais aussi que les alliés d’hier (ce brave M. Erdogan qui n’en finit pas de revenir su sa gravissime erreur d’appréciation) se détournent des maîtres de Damas. Même la Chine et la Russie ne pourront faire le mur indéfiniment et Bachar doit affronter désormais de plus en plus de défections de son armée.

    La Libye semble sur la bonne voie, dans la mesure où tout est à refaire mais que les ressources pétrolières sont là pour répondre aux besoins. Il faudrait simplement que les arsenaux de Kadhafi fussent mieux surveillés car j’ai vu hier sur al-Arabiya un long reportage faisant état de l’inquiétude grandissante des voisins (Algérie, Tchad et Niger) lesquels appréhendent que des missiles soient entre les mains d’Al Quaida au Maghreb islamique, mettant en péril la sécurité des avions de ligne… C’est très grave. Le journaliste évoquait aussi les kidnapping d’Occidentaux, véritables fonds de commerce des terroristes…

    Au Yémen, depuis hier, une éclaircie semble apparaître, si toutefois le président Salah s’en va vraiment.


    Quelles leçons devons nous tirer de tout cela ? Le monde arabo-musulman bouge, il s’occupe enfin de ses propres affaires au lieu de les occulter, comme il le fit durant plus d’un demi siècle. En faisant de la cause des Palestiniens une cause primordiale de leur politique, délaissant le développement et la démocratie chez eux.

    Nous devons nous attendre à tout, un printemps qui se prolonge en un été doux et ensoleillée, ou un automne virant à l’hiver rigoureux. Incha Allah !