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  • Les contestations judéo-chrétiennes : l’antinomisme dans quelques épîtres de Saint Paul

    Les contestations judéo-chrétiennes : l’antinomisme dans quelques épîtres de Saint Paul

    Conférence à la mairie du XVIe arrondissement de Paris

    Le jeudi 9 février 2012 à 19heures

    Les remous causés par la naissance du christianisme primitif :

    l’église d’Antioche et l’église de Jérusalem

    Paul, l’apôtre des prépucés et Pierre, l’apôtre des circoncis

    Livre de l’abbé Michel Quesnel Les chrétiens et la loi juive : une lecture de l’épître aux Romains (Cerf, rééd. 2008)

    L’esprit de l’épître aux Romains de Saint Paul, cette épître de l’apôtre qui a vraiment porté l’estocade au respect des lois juives par les juifs (ralliés à l’Eglise naissante) et parmi l’ensemble des païens, ayant rallié l’église :

    du pagano-christianisme.

    Judéo-christianisme

    Le meilleur exemple de la détermination de Paul est son épître aux Galates qu’il traite de tous les noms et leur demande même : mais qui vous a envoûtés ?

    Dans sa brillante lecture de l’épître aux Romains, l’abbé Quesnel dit d’emblée : l’épître aux Romains est par excellence l’écrit de saint Paul qui aborde front et la question d’Israël et celle de la foi. On peut difficilement avoir compris Paul sans s’y plonger… (p 7) Observation frappée au coin du bon sens.

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  • Le cas grec et le drame syrien

    Le cas grec et le drame syrien

    Hegel a écrit en substance ceci : les années de bonheur de l’humanité sont les pages blanches de l’Histoire… En d’autres termes plus familiers, les gens heureux n’ont pas d’histoire !

    C’est pour ctete raison que la Grèce et la Syrie ne quittent pas, pour des raisons hélas très différentes, nos écrans radars. La Grèce ne parvient toujours pas à s’entendre pour faire des économies. La classe politique dans son ensemble est à blâmer : tant la droite que la gauche ont menti, maquillé les comptes de la nation, fermé les yeux sur la fraude fiscale massive, accepté les pratiques économiques et financières les plus blâmables. Aujourd’hui, on en voit les désastreux résultats : suppression massive d’emplois de fonctionnaires, réduction des retraites de près de vingt pour cent… Et ce n’est pas fini. En fait la Grèce est déjà hors de la zone Euro. Et ce sera très bien si elle la quittait officiellement, l’Europe n’a pas besoin de menteur ni de tricheur d’Etat.

    Pour ce qui est la Syrie, chaque jour apporte son lit d’horreur : on nous apprend ce matin la milice privée al-Chabbiha, mutile et achève blessés et médecins dans les hôpitaux de fortune, voire même dans les hôpitaux de campagne. Le clan d’Assad ne se rend pas compte qu’il ne peut pas écraser tout un peuple qui se soulève courageusement contre la tyrannie.

    Mais il y a pire, il y a le summum du cynisme criminel, celui de M. Poutine qui soutient qu’il faut laisser les Syriens régler leur différend entre, en d’autres termes s’entretuer sans témoin. La Russie et ses dirigeants actuels portent une lourde responsabilité devant l’Histoire. Il est vrai que dans l’esprit de M. Poutine, le spectre d’un soulèvement en Russie même est très réel : il redoute une intervention extérieure au sein même d e son pays et le cas syrien l’incite à la prudence. Mais guète à la solidarité humaine avec des gens qui souffrent et qui se font tuer.

  • le soutien criminel de la Russie à Bachar el Assad

    le soutien criminel de la Russie à Bachar el Assad

    Il est indéniable que la Russie porte une lourde responsabilité dans les événements sanglants qui secouent la Syrie depuis plusieurs mois et qui se sont nettement aggravés depuis une semaine, car les morts se comptent désormais par centaines. Sans même parler de la Russie, il est affligeant de voir que les instances internationales censées stopper de tels massacres ne font rien : il faut revoir ces images d’amateur filmant les femmes et les enfants fuyant éperdument leurs habitations afin d’échapper aux obus et aux missiles. Quand on voit ces hommes, ces femmes et ces enfants fuir dans les rues afin de sauver leur vie, on se demande où peuvent bien être ces terroristes que Bachar entend combattre. En réalité, c’est le peuple qui se dresse contre un régime tyrannique et corrompu.

    Mais la Russie n’a-t-elle pas mieux à faire que de protéger ce régime ? Il est vrai qu’elle a avec lui des relations qui remontent au moins au milieu des années soixante, le fournit en armes et en munitions et utilise, grâce à lui, le seul port militaire lui donnant accès à la Méditerranée. Autant d’atouts qui ne sont pas négligeables. Mais quand on voit le prix à payer pour cela, on ne retient plus son écœurement. Tant de victimes qui tombent sous les obus des chars et de hélicoptères de combat ! Ce ne sont pas des opérations de police, mais bien des actes de guerre commis contre un peuple qui ne veut plus du régime qui l’opprime.

    Je pense que la Russie de W. Poutine n’échappera pas à un discrédit qui la poursuivra durant des décennies. Je pense que le peuple syrien, une fois libéré, se souviendra de cette action criminelle d’un pays, la Russie, responsable du massacre commis, grâce à son appui.

    Les Russes devraient se ressaisir, c’est un grand peuple, cultivé, muni d’une grande tradition et ennemi de la barbarie. Qui pourrait faire confiance à Bachar ? Personne.

    La Russie a un main une carte majeure : c’est elle qui a formé l’armée syrienne, qui l’ équipe et l’entraîne. On sait que quelques généraux de Bachar sont taraudés par l’idée qu’ils s’entretuent avec leurs anciens compagnons d’armes. Ils réalisent enfin que le principal obstacle n’est autre que Bachar. Et après tout on peut l’envoyer dans une Datcha finir le reste de ses jours quelque part au bord de la Mer noire

    Les Russes sont les seuls à pouvoir mettre en œuvre une telle opération. Qu’ils ne laissent pas passer cette opportunité.