L’Europe survivra -t -elle à la pression migratoire?
C’est du jamais vu, de l’inimaginable ! L’Europe, avec ses avenacées technologiques, ses prouesses industrielles, ses conquêtes dans tous les domaines de l’esprit, de la nature et de la médecine, est menacée, jusque dans son existence en tant que culture, par un mal qu’elle ne soupçonnait guère : le franchissement de ses frontières maritimes et terrestres par des millions d’hommes, de femmes et même d’enfants, de mineurs non accompagnés… qui tous subvertissent le droit d’asile.
Fidèle à ses habitudes, c’est-à-dire à son incurie et à son impéritie, la commission européenne de Bruxelles n’a pas su évaluer le danger comme il convenait. S’étant élargi à des états-membres, ne partageant pas la même culture que les pays d’Europe occidentale, ayant un autre vécu et une autre histoire, elle s’est empêtrée dans ses contradictions, ne sachant pas décider, ni surtout s’adapter aux situations concrètes. Il est difficile, voire suicidaire, de s’en tenir aux règles de l’Etat de droit lorsque le danger qui menace contraint, qu’on le veuille ou non, de sortir des sentiers battus. Ou doit on accepter que l’Europe meurt pour s’être simplement conformés à ses propres principes ?