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  • Hegel, Leçons sur l’histoire de la philosophie (Tel, Gallimard)

    Hegel, Leçons sur l’histoire de la philosophie (Tel, Gallimard)

    Sans revenir sur l’historique de ce texte qui a connu bien des vicissitudes ni parler de son établissement, je préfère aller directement vers l’essentiel : les deux introductions à l’histoire de la philosophie, l’une fruit des conférences du grand philosophe à l’université de Heidelberg en 1817, et la seconde, bien plus volumineuse, reprend l’essentiel des conférences prononcées dans le cadre l’Université de Berlin (en 1820), où Hegel occupera la chaire de philosophie jusqu’à sa mort. Quand on lit Hegel,  on a l’impression de lire Aristote ou Maimonide (pour ne s’en tenir qu’à deux exemples célèbres, mais il y en a tant d’autres) tant le style est clair, souverain, majestueux. Et surtout sur un tel sujet, de la part d’un penseur qui disait, à juste titre, qu’il avait fait le tour complet des concepts philosophiques et qu’après lui, on devra se contenter de répétitions… Il n’en fut rien, mais tout de même aucune pensée puissante, y compris le marxisme, n’a pu ignorer Hegel.

    Sans revenir sur l’historique de ce texte qui a connu bien des vicissitudes ni parler de son établissement, je préfère aller directement vers l’essentiel : les deux introductions à l’histoire de la philosophie, l’une fruit des conférences du grand philosophe à l’université de Heidelberg en 1817, et la seconde, bien plus volumineuse, reprend l’essentiel des conférences prononcées dans le cadre l’Université de Berlin (en 1820), où Hegel occupera la chaire de philosophie jusqu’à sa mort. Quand on lit Hegel,  on a l’impression de lire Aristote ou Maimonide (pour ne s’en tenir qu’à deux exemples célèbres, mais il y en a tant d’autres) tant le style est clair, souverain, majestueux. Et surtout sur un tel sujet, de la part d’un penseur qui disait, à juste titre, qu’il avait fait le tour complet des concepts philosophiques et qu’après lui, on devra se contenter de répétitions… Il n’en fut rien, mais tout de même aucune pensée puissante, y compris le marxisme, n’a pu ignorer Hegel.

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  • Yves Roman, Cicéron. Fayard

    Yves Roman, Cicéron. Fayard

    Belle biographie d’un grand orateur qui a cru en son talent philosophique et en sa force de persuasion intellectuelle en vue de changer la vie politique et orienter ses concitoyens sur une autre voie que celle de la démagogie et de la violence. C’est la recherche de cette fameuse troisième voie. On connaît la suite ; le pouvoir en place prit ombrage de sa grande et insolente popularité et ne supporta plus ses critiques acérées : il fut donc victime d’un assassinat politique (commandité par Marc Antoine), accompagné de terribles mutilations, comme si on avait voulu le punir par où il avait péché…

    Le premier défi qu’eut à relever ce jeune prodige de l’art oratoire fut de choisir entre la latinité et l’hellénisme et de concilier ses deux attachements, à la philosophie, d’une part, et à le rhétorique ou au droit, d’autre part. Cicéron était conscient de la supériorité de la culture grecque, notamment dans le maniement des concepts philosophiques. Il cherchera pourtant à prouver qu’on peut aussi philosopher latin…

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  • Philippe-Joseph Salazar, Suprémacistes : Enquête mondiale chez les gourous de la droite identiraire (Plon)

     

     

     

    Philippe-Joseph Salazar, Suprémacistes : Enquête mondiale chez les gourous de la droite identiraire (Plon)

    Le sous titre est plus éclairant que le titre en soi : il s’agit d’une défense identitaire de la race blanche en ces temps d’immigration massive et contenue à partir de l’Afrique Noire ou du Nord, sans oublier quelques pays du Moyen Orient, ravagés par la guerre. Or, les états démocratiques que nous sommes ont les mains liées par des législations nationales et internationales qu’elles respectent quoi qu’il arrive. Même au risque de voir leur identité culturelle se dissoudre dans ce vaste mouvement de grandes invasions. C’est l’essentiel du concept de grand remplacement, si cher au Français Renaud Camus.

    Il est intéressant de relever la fluidité terminologique en français et en allemand, pour désigner ces grands mouvements migratoires. En français, ce sont les grandes invasions, et en allemand ce sont les grands déplacements (Völkerwanderungen) ou migrations

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