(des diplomates au cœur du IIIe Reich) nous en dit plus. Commençons par le commencement.
Pour ceux qui n’en sont pas très familiers, la signature du livre d’or est le fait d’invités de marque à des cérémonies ou à des dîners officiels. Si vous êtes invités par un ambassadeur, dans a résidence privée, il est de tradition de laisser un petit mot gentil à l’intention de l’hôte et de l’hôtesse, en écrivant lisiblement ses nom, prénom et le pays ou l’institution que l’on représente. Et dans le cas qui nous occupe, il s’agit de l’Allemagne hitlérienne qui a déclaré la guerre au monde entier mais que certains pays n’en continuent pas moins de ménager en recommandant à leurs représentants sur place à Berlin d’honorer de leur présence les invitations officielles des gouvernants nazis, comme par exemple au mois d’avril 1939, jour anniversaire du Führer qui a tout juste cinquante ans. Jusqu’ici rien d’extraordinaire ; mais il y avait un homme à la même époque qui avait passé un pacte avec l’Allemagne nazie (pacte germano-soviétique) tout en s’en méfiant comme de la peste ! Il s’appelait Joseph Staline… Et lorsque la fin des Nazis fut très proche, il avait recommandé à ses forces spéciales, proches du bunker d’Hitler à moins de deux mètres, de chercher et de préserver un beau livre, ce fameux livre d’or où figuraient les nonos et qualités de ces diplomates qui avaient dégusté champagne et petits fours dans les gigantesques salons de la nouvelle chancellerie du Reich. Les ordres furent exécutés à la lettre. Les pires sanctions avaient été brandies au cours où manquerait la moindre page… Staline voulait exiger des comptes de ces pays qui avaient soutenu le Reich allemand alors que l’URSS n’avait pas même le temps d’enterrer ses millions de morts. Et l’Histoire nous a appris que le maître du Kremlin n’était pas homme à pratiquer le pardon des offenses, bien qu’il fût séminariste dans sa jeunesse…
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