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  • Hegel, Histoire de la philosophie ou introduction à la philosophie ? III

    Hegel, Histoire de la philosophie ou introduction à la philosophie ?

    Durant de nombreux semestres, de 1823 à 1828, Hegel exposera son introduction à la philosophie devant ses étudiants berlinois. A sa manière, détaillée et systématique, il définira différents concepts et continuera d’approfondir la notion même de philosophie et de l’acte de philosopher. Bien des nuances sont à distinguer ici, les unes des autres. D’abord, l’idée de faire l’historique du philosopher, n’est-ce pas là un paradoxe puisque la philosophie est censée établir la connaissance du vrai, alors que l’histoire doit intégrer à son exposé toutes choses, y compris certaines doctrines fausses et qui se sont fait passer pour de la philosophie authentique.

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  • Léon Blum, Le congrès de Tours. Le socialisme à la croisée des chemins (1919-1920)

    Léon Blum, Le congrès de Tours. Le socialisme à la croisée des chemins (1919-1920)

    Après une copieuse introduction qui introduit le lecteur à la problématique de ce petit recueil et l’exposé des grands moments de la vie de Léon Blum (1872-1950), on peut prendre connaissance de plusieurs textes de l’auteur, notamment Pour être socialiste dédié à son fils Robert Blum. Certes, ce texte a vieilli, même si le PS a continué de l’éditer pour ses militants jusqu’au début des années quatre-vingts Mais c’est un document de premier ordre pour mesurer le degré d’adhésion de l’auteur à de tels idéaux, comme la liberté de l’homme, l’égalité intrinsèque de tous les hommes, la nécessité de faire régner la justice et la fraternité sur notre terre. Mais moi, j’ai senti aussi autre chose qui fait remonter à la surface les origines juives de Blum, lequel n’a jamais songé à les dissimuler ni à les nier.

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  • Le livre d'or d'Hitler (Fayard)

    (des diplomates au cœur du IIIe Reich) nous en dit plus. Commençons par le commencement.

    Pour ceux qui n’en sont pas très familiers, la signature du livre d’or est le fait d’invités de marque à des cérémonies ou à des dîners officiels. Si vous êtes invités par un ambassadeur, dans a résidence privée, il est de tradition de laisser un petit mot gentil à l’intention de l’hôte et de l’hôtesse, en écrivant lisiblement ses nom, prénom et le pays ou l’institution que l’on représente. Et dans le cas qui nous occupe, il s’agit de l’Allemagne hitlérienne qui a déclaré la guerre au monde entier mais que certains pays n’en continuent pas moins de ménager en recommandant à leurs représentants sur place à Berlin d’honorer de leur présence les invitations officielles des gouvernants nazis, comme par exemple au mois d’avril 1939, jour anniversaire du Führer qui a tout juste cinquante ans. Jusqu’ici rien d’extraordinaire ; mais il y avait un homme à la même époque qui avait passé un pacte avec l’Allemagne nazie (pacte germano-soviétique) tout en s’en méfiant comme de la peste ! Il s’appelait Joseph Staline… Et lorsque la fin des Nazis fut très proche, il avait recommandé à ses forces spéciales, proches du bunker d’Hitler à moins de deux mètres, de chercher et de préserver un beau livre, ce fameux livre d’or où figuraient les nonos et qualités de ces diplomates qui avaient dégusté champagne et petits fours dans les gigantesques salons de la nouvelle chancellerie du Reich. Les ordres furent exécutés à la lettre. Les pires sanctions avaient été brandies au cours où manquerait la moindre page… Staline voulait exiger des comptes de ces pays qui avaient soutenu le Reich allemand alors que l’URSS n’avait pas même le temps d’enterrer ses millions de morts. Et l’Histoire nous a appris que le maître du Kremlin n’était pas homme à pratiquer le pardon des offenses, bien qu’il fût séminariste dans sa jeunesse…

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