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  • André-Jean Lafaurie, Dictionnaire amoureux du golf. Plon (L’abeille)

    André-Jean Lafaurie, Dictionnaire amoureux du golf. Plon (L’abeille)

     

    Cette collection intitulée  Dictionnaire amoureux de…  peut traiter de tout au motif de l’amour que l’on témoigne à l’objet traité. Ce qui m’a frappé dès les premières lignes de cette histoire du golf, c’est l’aspect multifacette du sujet. Je n’ai jamais pratiqué l’art golfique (pour user d’un néologisme) et je suis avide d’apprendre quelque chose à son sujet. La tentative de définir ce qui fait l’excellence ou la prédilection de ce sport, apparemment réservé à une certaine classe sociale.

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  • Gerd Krumeich, L’impensable défaire. L’Allemagne déchirée 1918-1933 Alpha/Histoire

      

    Gerd Krumeich, L’impensable défaire. L’Allemagne déchirée 1918-1933 Alpha/Histoire

     

    Ce livre, traduit de l’allemand, montre que la Grande guerre, n’a pas fini d’inspirer les historiens qui lui ont déjà consacré d’innombrables travaux. Cela s’explique par le traumatisme, le mot n’est pas fort, qu’elle a généré non seulement en terre allemande mais dans toute l’Europe qui allait être affectée par ses lourdes conséquences. Il faut dire que le traité de Versailles, fut considéré du côté allemand comme une paix de brigands (Lénine), une paix dans la honte, qui n’avait rien de juste puisque l’écrasante responsabilité de toutes ces destructions était imputé à la seule partie allemande condamnée à en supporter toutes les conséquences morales, politiques  et économiques. Et le sous-titre parle de lui-même puisqu’il établit une sorte de passerelle, un lien de cause à effet entre 1918 et 1933… Le rôle mitoyen joué, contre son gré, par la république de Weimar, n’a pas été très puissant. Cette république sans républicains n’a pas servi de digue contre le régime national-socialiste triomphant qui sut mettre à profit toutes les faiblesses et les ambiguïtés de ce régime artificiel. Comme l’a montré notre collègue et ami Alexis Lacroix dans un ouvrage récent.

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  • Thierry Beinstingel, Dernier travail. Fayard

    Thierry Beinstingel, Dernier travail. Fayard

     

    Voici un très beau roman pour l’été, par exemple. Un roman un peu triste, un peu grave dont je vais vous parler en mettant l’accent sur ce qu’il m’inspire et non pas l’analyse de son contenu… Cela, le lecteur attentif le découvrira par lui-même.

     

    Il est question du monde du travail et des conflits qu’il génère et qui peuvent aller, comme dans le cas présent, à des suicides. Chacun se souviendra de ces retentissants procès de grands patrons de groupes industriels dont tant de salariés ont mis volontairement fin à leurs jours, au motif que ce qu’on exigeait d’eux dans leur travail dépassait, et de loin, leur capacité de production. Il s’agira de promouvoir la rentabilité de ces entreprises, à tout prix, même au prix de blessures mortelles où, par exemple, un salarié surmené, au-delà du supportable, s’enferme dans son bureau un vendredi après-midi et ne sera découvert mort que le lundi matin suivant, après avoir avalé une quantité effarante  de barbituriques… L’exemple, je pense, n’est pas inventé de toutes pièce mais s’inspire de faits réels.

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