Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Conflit israélo-arabe - Page 4

  • LA NOSTALGIE DES JUIFS DE TUNISIE…

    LA NOSTALGIE DES JUIFS DE TUNISIE…
        Sous la plume de Madame Florence Beaugé, le journal Le Monde de ce Week end consacre toute une page (la page 3) au pèlerinage qu’effectuent les juifs de Tunisie, chaque année, à la fin de ce mois de mai, dans une synagogue fétiche, réputée la plus ancienne d’Afrique, la synagogue dite la Ghriba de Djerba… La traduction de ce terme arabe veut dire l’Etrangère ou l’Esseulée…
        On lit dans cette page la nostalgie de ces juifs originaires de Tunisie qui n’oublient pas le pays qu’ils durent quitter lorsqu’ils se sentirent «indésirables», notamment à la veille de la guerre des six jours.  On pensera ce que l’on voudra de ce retour aux sources, il n’en est pas moins irrépressible et impérieux. Alors pourquoi ces hommes, ces femmes et ces enfants se rendent-ils sur lieu qui fut d’ailleurs le théâtre d’un attentat sanglant qui coûta la vie à plus d’une dizaine de touristes allemands ?
        Comme toujours, c’est la légende, qu’il ne faut jamais bannir, qui explique cette renommée : dans cette synagogue miraculeuse que certains affabulateurs font remonter à l’époque prétalmudique les prières des orants et des orantes sont toujours exaucées. Je sais que c’est la foi qui sauve. Mais il faut écouter ces femmes (surtout elles !) dire que les prières de la Ghriba leur ont fait rencontrer l’âme sœur, les ont rendues enceintes, ont guéri leurs parents atteints d’un cancer ou d’une autre maladie grave.
        Mais ce qui plaît par dessus tout à ces nostalgiques juifs, c’est de fouler le sol de leurs ancêtres, nés et morts sur cette terre tunisienne… Un esprit rassis dirait que, d’un point de vue géo-politique, la Tunisie a tout intérêt à donner d’elle cette image de terre d’accueil, de terre de tolérance, d’hospitalité et de fraternité. Derrière ce supposé calcul politique, il y aussi une grande chaleur humaine.
    Et par les temps qui courent, ceci est crucial entre Juifs et Arabes musulmans.

  • DES TRACTATIONS ISRAELO-SYRIENNES ?

    DES TRACTATIONS ISRAELO-SYRIENNES ?
        Les services du Premier Ministre israélien Ehud Olmert ont fait savoir que des pourparlers de paix avec la Syrie se tenaient depuis près d’un an sous l’égide des Turcs. Comment interpréter cette annonce et quelle portée est-elle censée avoir ?
        Depuis quelque temps, on pouvait discerner un certain mouvement du côté syrien. Certes, ce régime est aux abois et n’est guère fiable. Mais un certain énervement était perceptible du côté du Hezbollah, et du côté iranien à la fois, laissait présager quelques revirement, même si avec un tel régime rien n’est jamais acquis une fois pour toute.
        Du côté israélien, l’affaiblissement de M. Olmert est tel que l’on peut se demander s’il ne s’agit pas d’une diversion pure et simple ; chaque jour qui passe apporte un nouveau sujet d’inculpation du premier ministre en exercice, lequel doit, demain vendredi, être interrogé par la police judiciaire de son pays… Ce sera la deuxième fois en dix jours, et les spéculations sur son éventuel retrait vont bon train…
        M. Bernarad Kouchner s’est rendu en Israël pour s’informer de ce qui se passe entre Israël et la Syrie, mais aussi entre l’Etat juif et les Palestiniens. De son côté, le Hamas a organisé un sanglant attentat-suicide au terminal d’Eréz… tout en cherchant à négocier avec Israël qu’il jure ne pas vouloir reconnaître malgré tout…
        Comment s’y retrouver ? Israël qui négocie avec son voisin syrien dont il exige un véritable renversement d’alliances (tourner le dos au Herzbollah libanais, à l’Iran, au Hamas) ; Le Hamas lui-même qui exige la levée du blocus de Gaza…
    Enfin, le futur président libanais qui sera élu dimanche qui affirme que le Liban n’a qu’un seul ennemi, Israël,… mais que pense le Premier Ministre libanais Fouad Siniora, allié des USA et des Occidentaux ?
    En disant que l’Orient était compliqué, le Général de Gaulle était en dessous de la vérité, bien en dessous…