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Politique - Page 3

  • Le Hezbollah, encore…

     

      Le Hezbollah, encore…
        Un honorable lecteur me demande pourquoi je souligne que le mouvement chi’ite prend ses ordres à Damas et à Téhéran, sans dire que la «majorité antisyrienne prend, elle, ses ordres à Washington.» (sic)
        La réponse est simple : le gouvernement légal du Liban, dirigé jusqu’à nouvel ordre par Monsieur Fouad Siniora, décide comme il l’entend. Il est le dépositaire de la volonté populaire. S’il estime que l’intégrité territoriale et la sécurité du Liban sont bien assurées ainsi, libre à lui. Si on n’est pas d’accord, et ce serait normal dans un régime démocratique, eh bien, il faut voter contre aux prochaines élections.
        Mais à quoi assistons nous ? Des efforts redoublés du même camp qui veut rompre le cadre de la légalité libanaise : a-t-on jamais une milice illégale, mieux armée que l’armée régulière, décider de la paix et de la guerre, provoquer une vértiable ruine de son propre pays pour complaire à d’anciens occupants du pays qui n’ont pas encore digéré leur évacuation forcée ? A-t-on jamais vu une milice qui quadrille militairement tout un quartier d’une capitale (Beyrouth ouest) et  provoquer de sanglants affrontements qui font des victimes ? A-t-on déjà vu une milice illégale s’emparer des rédactions de télévisions et de journaux d’autres partis politiques afin de les réduire au silence après les avoir mis à sac ? Et la liste serait longue… et on ne parle pas des attaques à l’encontre des attributs de la souveraineté libanaise qui font de cette milice illégale un status im statu…
        L’intérêt du pays du Cèdre est de vivre comme il l’entend, de faire la paix avec qui il veut, de veiller sur la sécurité de ses citoyens sans qu’ils soient espionnés dans leurs déplacements et que leurs communications téléphoniques soient écoutées…
        Il y a au Liban place pour tout le monde, tous ceux qui veulent coexister en paix avec leurs voisins.… Mais pour y parvenir, a-t-on le droit de bloquer les voies terrestres menant à l’aéroport ?  Alons ! Un peu de bon sens et tout rentreta dans l’odre. Mais quelle tristesse pour les victimes et leurs familles.

     

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  • La Birmanie… et Bernard Kouchner

     

     La Birmanie… et Bernard Kouchner
        Je suis heureux de constater que le Ministre des Affaires étrangères français, le Dr Bernard Kouchner a eu la même idée que celle émise dans le blog hier matin, tenter de faire prévaloir le droit d’ingérence en Birmanie afin de forcer la main des généreux. Malheureusement, le Conseil de Sécurité de l’ONU n’a pas suivi. IL faut aussi voir la constitution de ce Conseil : la Libye, la Chine, le Vietnam, la Russie…
        Mais il ne faut pas baisser les bras. En revanche, le nombre des victimes ne cesse pas d’augmenter et atteindra hélas, probablement, le nombre de victimes du tsunami d’il y a quelques années !
        Depuis qu’il est en charge de relations extérieures de la France, le Dr Kouchner pourrait donner l’impression –fausse- de confondre la diplomatie et l’humanitaire. En réalité, il n’en est rien car cet homme a instillé dans les relations internationales des doses sans cesse croissantes d’éthique. Il a tenté, avec ses moyens, de moraliser la vie internationale. Et ceci est digne d’éloges.
     

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  • Comment ramener les généraux birmans à la raison ?

     

     

      Comment ramener les généraux birmans à la raison ?
        Oui, comment faire entendre raison aux dictateurs militaires de la Birmanie qui préfèrent temporiser au lieu de permettre à la communauté internationale de voler au secours de leur peuple meurtri et sinistré. Nous avons vu à la télévision des hommes et des femmes, mais aussi des moines et des bonzes, reconnaître qu’ils étaient livrés à eux-mêmes, qu’ils avaient dû -par leurs propres moyens- abattre les arbres déracinés par le cyclone et, qu’en guise d’eau potable, ils étaient dépendants de l’eau du fleuve…
        Au lieu d’expulser le journaliste britannique qui les critiquait, les autorités birmanes devraient saisir l’opportunité du malheur qui les frappe pour reprendre langue avec la communauté internationale sans perdre la face. Elles devraient aussi réfléchir à une éventuelle extension du droit d’ingérence : ne pas permettre aux nations d’aider les Birmans , c’est refuser une assistance à des personnes en danger… L’ONU est désormais doté de structures judiciaires pour juger de tels actes. Enfin, la Chine qui a barre sur ce régime, devrait se manifester un peu plus fortement
        C’est qu’au moment où l’on écrit, les morts et les disparus se chiffrent par dizaines de milliers. Prions le Seigneur pour qu’en tout état de cause, on n’arrive pas, dans les heures ou les jours qui viennent, au 100. 000 victimes.
        Si, à ce chiffre astronomique, devaient se surajouter des victimes de la faim, de la soif et des épidémies, les autorités de ce pays ne pourraient alors s’en prendre qu’à elles mêmes…

     

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