QUE FAIRE DE L’AFGHANISTAN ?
Depuis la mort des dix soldats français en Afghanistan, un certain nombre de contributions sont parues à la télévision, dans les journaux et bien évidemment sur le radios. Il peut être intéressant d’en résumer le contenu tout en y apportant, quand c’est nécessaire, des commentaires personnels.
On ne discute pratiquement plus de l’aguerrissement des jeunes soldats, ils étaient préparés à la guerre et savaient la faire, mais ils eurent à faire à plus forte partie qui connaissait le terrain, était bien entraînée, s’est intriqué dans leur périmètre pour empêcher l’intervention aérienne et le recours au mortier ou à l’artillerie… Non, ce dont on parle le plus aujourd’hui, c’est de l’avenir de ce pays en proie à une décomposition avancée. Et qu’on ne peu plus quitter sous peine d’encourager les talibans et Ben Laden à occuper le terrain abandonné par les démocraties qui œuvrent sous mandat de l’ONU.
Trois points retiennent l’attention des commentateurs :
a) les corruption de certaines autorités afghanes
b) la nécessité de développer un programme économique parallèlement à la pacification
c) L’inclusion du Pakistan dans un règlement global puisque les deux pays sont réellement intriqués l’un avec l’autre.
La premier point n’est plus contesté par personne, les populations afghanes n’ont pas confiance en l’intégrité ni en le désintéressement de leurs gouvernants dont certains bénéficient du commerce des narcotiques alors qu’on les paye pour le combattre et l’éradiquer. Certaines localités préfèrent s’en remettre aux talibans pour rendre la justice… C’est dire !
Le second point est tout aussi préoccupant en dépit des efforts déployés par différents programmes initiés par les USA et/ ou l’ONU. Il ne suffit pas de distribuer des sacs de riz ou de farine dans des zones reculées, il faut mettre sur pied une politique de développement économique de longue haleine. Car aujourd’hui, les civils de ce pays n’entendent parler des Occidentaux que lorsque surviennent des bavures causant la mort de dizaines de civils…
Enfin, le Pakistan devrait être inclus dans le même programme à la fois de lutte contre les talibans et dans le programme d’aide économique. ON dit souvent que c’est la misère qui fait pousser des islamistes comme des champignons, alors apportons un peu d’aisance ou de développement économique. En général, quelqu’un qui a des biens à défendre et une famille à nourrir ne cherche pas à tout casser…
En Afghanistan, nous sommes condamnés à réussir. La paix et la quiétude de l’Occident se défendent aux portes de Kaboul.
Vu de la place Victor-Hugo - Page 1346
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QUE FAIRE DE L’AFGHANISTAN ?
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TURCS ET ARMÉNIENS
TURCS ET ARMÉNIENS
On se souvient que du temps de Richard Nixon et de Henry Kissinger, l’amorce de relations diplomatiques entre les USA et la Chine se fit par l’échange de pongistes des deux pays. Les chancelleries s’en étaient largement gaussées à ce moment là mais trente ans plus tard, on réalise que ce fut un bon début même si l’établissement de relations diplomatiques n’a pas résolu tous les problèmes entre les ces grandes puissances…
Ce que nous vivons aujourd’hui, comme spectateurs, entre Turcs et Arméniens, nous fait penser au précédent sino-américain, tout en soulignant que le contentieux entre les deux pays est d’une tout autre nature.
Ce qui s’est passé entre l’Arménie et la Turquie, plus exactement ce qu’une certaine Turquie a fait subir au peuple arménien relève d’une autre catégorie. Mais nous aurions tort d’assimiler la Turquie d’aujourd’hui à celle de 1915. Quoi qu’il en soit et tout en reconnaissant les mérites de la république turque d’aujourd’hui, membre de l’Otan, intermédiaire apprécié et efficace entre la Syrie et Israël, donc facteur de paix et de stabilité dans une région très troublée, et un Etat que les occidentaux nommaient jadis l’homme malade de l’Europe.
Quel est le nœud du problème apparemment insurmontable entre les deux pays ? Les massacres, voire, selon certains, le génocide, que les Turcs de l’époque ont infligé à la population arménienne et qui ont fait pratiquement 1,5 million de morts. Depuis des décennies, les Arméniens demandent que justice leur soit rendue et que la Turquie reconnaissent ce génocide. Les autorités d’Ankara s’y refusent, ce qui révolte les Arméniens du monde entier.
En assistant côte à côte au match de foot ball opposant leurs deux équipes , les présidents turc et arménien ont courageusement ouvert la voie à une reprise graduelle entre les deux nations. Mais le fait que l’hymne national turc ait sifflé copieusement et le président Güll largement conspué montre que le chemin à parcourir est encore très long… Ce n’est pas une raison pour ne pas persévérer.
La Turquie devrait cependant comprendre que même si elle devait être un jour (mais viendra-t-il jamais) être admise en Europe, ce ne sera qu’après avoir fait amende honorable vis-à-vis du peuple arménien qui bénéficie d’une grande sympathie dans le monde entier et singulièrement en Europe…
Or, un pays comme la France, traditionnellement ami de la Turquie, a prévu au moins un referendum dans ce cas, lequel a trop peu de chance d’être favorable à la Sublime Porte (al-Bab al-‘aly). Alors, attendons et espérons.
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RAYMOND DOMENECH DEVRAIT PARTIR…
RAYMOND DOMENECH DEVRAIT PARTIR…
Il faudrait un changement à la tête de l’équipe de France de foot ball. Les résultats du match d’hier à Vienne contre l’équipe d’Autriche sont très décevants. Nous avons eu affaire à des Français mal préparés, peu motivés et manquant de coordination.
Certes, ce n’est pas Raymond Domenech qui joue sur le terrain mais c’est bien qui est le concepteur et l’évaluateur de l’équipe. Et ce n’est pas la première fois qu’il se trompe.
Il n’est pas exclu, du reste, qu’il prenne lui-même l’initiative de se retirer sur la pointe des pieds. Cela éviterait des remous et des grincements de dents : on voit mal une équipe de France rassérénée, repartir du bon pied (si je puis dire) avec le même homme.
Le changement n’intervient pas seulement en politique. Le sport en a parfois besoin lui aussi.
Il ne faut pas être comme ce boxeur qui fait le match de trop, le blogueur qui fait le blog de trop ou l’écrivain qui fait le livre de trop.…
L’équipe de France a besoin de changement. Toutes les parties prenantes à ce problème devaient par se laisser exclusivement guider par l’intérêt de l’équipe.