Essayons de résumer tout le débat en une seule phrase que nous espérons bien pertinente : le statut de grande puissance, et les USA en sont une, peut-être même la plus grande qui soit, est-il compatible avec une position de repli ? C’est la question à laquelle Obama a très mal répondu et qui explique que ses deux mandats aient été de grands échecs au plan de la politique internationale de son pays. Mal secondé par sa secrétaire d’Etat qui a fait le score que l’on sait à l’élection présidentielle, Obama a cru devoir privilégier le soft power dans un monde qui requérait, tout au contraire, un surcroît d’exhibition de la force armée.
Le résultat est bien là : le président afro-américain que les naïfs ont, sans discernement aucun, porté aux nues, a légué à son successeur une Amérique faible et désormais peu fiable. Il est donc normal et prévisible que son successeur républicain s’écarte de la voie tracée par son prédécesseur qu’il traite d’incompétent en privé. Mais commençons par le commencement.