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Vu de la place Victor-Hugo - Page 318

  • De Barack Obama à Donald Trump; esquisse d’un contraste

    Essayons de résumer tout le débat en une seule phrase que nous espérons bien pertinente : le statut de grande puissance, et les USA en sont une, peut-être même la plus grande qui soit, est-il compatible avec une position de repli ? C’est la question à laquelle Obama a très mal répondu et qui explique que ses deux mandats aient été de grands échecs au plan de la politique internationale de son pays. Mal secondé par sa secrétaire d’Etat qui a fait le score que l’on sait à l’élection présidentielle, Obama a cru devoir privilégier le soft power dans un monde qui requérait, tout au contraire, un surcroît d’exhibition de la force armée.

    Le résultat est bien là : le président afro-américain que les naïfs ont, sans discernement aucun, porté aux nues, a légué à son successeur une Amérique faible et désormais peu fiable. Il est donc normal et prévisible que son successeur républicain s’écarte de la voie tracée par son prédécesseur qu’il traite d’incompétent en privé. Mais commençons par le commencement.

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  • Le président Donald Trump et la Corée du nord 

    Les voix qui s'élèvent pour critiquer les méthodes peu conventionnelles de Trump face à la Corée du nord se trompent d'époque ou ont, au moins, un train de retard. Trump marque l'émergence d'un monde nouveau et gouverne justement en tournant le dos aux anciennes méthodes qui ont mené le monde là où il est aujourd'hui, c'est-à-dire un monde qui permet à un sanguinaire dictateur de menacer tous ses voisins en développant des capacités nucléaires qu'il considère comme la seule garantie de sa survie. C'est son assurance-vie. 

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  • Autour d’un émouvant poème de Heinrich Heine…

    Voici comment le père de Heinrich Heine a répondu à la question que son fils lui a posée sur ses origines familiales: Ton grand père était un petit juif qui portait une longue barbe !

    Si l’on en juge par la suite de l’existence du grand poète judéo-allemand, mort à Paris en 1856, cette réponse fut aussi traumatisante que fut, pour le jeune Sigmund Freud, la réaction si peu courageuse de son père, acceptant de reprendre, sans s’en prendre à son agresseur, son beau chapeau du sabbat, arraché par un rufian antisémite et jeté dans le caniveau d’une rue de Vienne …

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