La numérologie et la symbolique des chiffres et des lettres dans la kabbale
Depuis que le monde est monde, la légende a toujours supplanté l’histoire, le mythe le discours rationnel et l’imaginaire le réel. Aristote, issu de l’école de Socrate, a victorieusement combattu pour imposer, grâce à sa philosophie la supériorité du logos sur le mythos.
Mais le genre humain préfère le rêve ou, pour parler avec Ernest Renan, l’humanité est incurablement dupe, mieux, elle veut être dupée…
Depuis hier samedi, le 7 juillet 2007, en d’autres termes, le 7.07.07, les buralistes sont assiégés par les parieurs, les mairies par les mariés et les grands magasins par une foule de clients avides de faire une affaire dont cette constellation numérique pourrait bien leur faire l’aubaine…
A quoi devons nous un tel engouement, je ne dis pas commet expliquer une tel phénomène pour la bonne raison que la réponse est toute trouvée : à l’imaginaire et à des contre sens séculaires éminemment productifs.
Que l’on me comprenne bien, loin de moi toute idée d’être un rabat-joie et un destructeur de mythes, de rêves et de légendes qui demeurent une vision subjective, voire subjectiviste, de l’Histoire… Mais tout de même !
Même si dans les textes fondateurs de notre civilisation, la Bible hébraïque et les Evangiles, certains chiffres sont symboliques, il y a loin de la coupe aux lèvres : certes les chiffres 3, 7 et 10, voire même 12 signifient plus qu’une simple valeur numérique : les sept jours de la créations, les 7 signes du zodiaque les trois anges qui se présentent devant Abraham (ancêtre de la trinité chrétienne), les trois jours avant la résurrection (Osée), les dix plaies d’Egypte, les douze tribus d’Israël etc…
Mais il y aura surtout l’exégèse kabbalistique de la Tora qui saura s’imposer comme la méthode la plus innovante et la plus révélatrice de l’imagination créatrice. Mais ce ne fut pas la plus véridique, ce qui explique aussi, peut-être, son exceptionnelle longévité
La numérologie et ses mirages
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