Nicolas Sarkozy est en train de transformer de fond en comble le visage même de l'immigration en France. Domaine extrêmement sensible de la politique intérieure, l'immigration, notamment de populations non-euroépennes, a agi sur l'équilibre des forces politiques dans l'hexagone et fait de cette question un enjeu important.
Qu'on le reconnaisse ou non, bien des points sont en rapport avec un afflux non contrôlé de migrants. Il semble que le gouvernement ait mis le doigt sur ce qui peut inverset le flux migratoire et coûter moins cher au pays: faire passer l'immigration économiqiue, située aujourd'hui aux alentours de 7% à 50 %, ce qui devrait donner à la France une immigration choisie et créatrice de richesses au lieu d'être génératrice de dépenses sociales…
C'est une page qui se tourne: depuis le milieu des années 70, du temps de Valéry Giscard d'Estaing, c'était le regroupement familial qui donnait le ton: l'octroi de cartes de séjour dans ce cadre excédait tous les autres secteurs.
C'est peut-être la bonne solution. Espérons. Mais attention à l'application de cette nouvelle mesure et à son coût humain.