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Dépnéaliser le droit des affaires…

 

   Cette expression est visiblement malheureuse car elle donne l'impression, surtout à des esprits français, qu'une catégorie de citoyens, les entrepreneurs en l'occurrence, vont jouir d'un statut d'exception alors que tous sont égaux devant la loi. Dans un pays où la population confond volontiers égalité avec égalitarisme, il fallait se méfier et ne parler que de simplification.

   Chacun connaît la différence entre le code civil et le code pénal: les condamnations émanant du premier sont, pour ainsi dire, bénignes, les secondes sont particulièrement infâmantes et inscrites au casier judiciaire.

  Or, nous avons connu une génération de juges post soixante-huitards qui se targuaient de rendre la justice en incarcérant le plus de patrons possible. Certaines fois, la mise en détention pouvait se justifier, d'autres fois elle n'était que l'expression criante d'une rvanche judiciare d'une classe sociale sur une autre classe sociale. Un procureur d'une grande probité a même parlé d'une détention-pression…

  Or, comme le rappelait un excellent magistrat de la cour de cassation aujourd'hui décédé, Jean-François Burgelin, le juge n'est pas un justicier; et ce grand magistrat, catholique pratiquant, ajoutait qu' il lui est souvent arrivé d'acquitter des prévenus, faute de preuve, alors qu'il était conviancu de leur culpabilité. Il n'a donc pas soumis les faits ou les lois à sa propre subjectivité ou à ses opinions politiques.

  Il faut espérer que cette attitude prévaudra seule et que justice sera faite sans acception de personnes ni dureté excessive.
 

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