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le procès d'Yvan Colonna

 

  Le procès d'Yvan Colonna, meurtrier présumé du préfet Claude Erignac entre dans sa phase finale. Alors qu'il y a quelques semaines, l'accusé sembalit présenter une défense prometteuse, les dernières auditions accréditent désormais l'impression opposée.

 Il ne s'agit pas ici d'interférer dans une décision de justice mais de poser quelques réflexions qui vont bien au-delà de cette douloureuse affaire qui a privé toute une famille d'un être cher, allé défendre l'ordre républicain dans une partie du sol national.

  Ce qui fait débat ici, c'est la nature même de la Corse et son instabilité quasi permanente. Comment s'explique cette situation? L'insularité? Le sous développement économique? L'encapsulement? L'âme corse? On se perd en conjectures en voulant expliquer l'incompréhensible.

 Il faut absolument que ce procès soit exemplaire. Car, c'est la première fois, si je ne m'abuse l'on nous tue un préfet en mission. La justice doit faire son travail en veillant à ne pas se tromper. Mais le malaise en Corse persistera car nous ne savons pas comment le résoudre.

  Un espoir peut-être: un accroissement de la régionalisation avec l'Europe; cela donnera peut-être aux Corses l'impression de mieux peser sur leur destin. Après tout c'est leur droit.

  Mais je ne finirai pas cette note sans rendre hommage à la mémoire du préfet disparu. Hommage aussi à la dignité de sa veuve et de ses enfants.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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