Aurions nous un meilleur cadeau de Noël? Ah, si Ingrid B. devait êtree libérée au terme d'un calvaire qui dure depuis bientôt 6 ans! Il faut bien reconnaître que l'implication du Président Sarkozy a été payante. Depuis qu'il s'est saisi du dossier, le président colombien Uribe s'est vu contraint de nommer un médiateur en la personne du bouillant président vénézuélien Chavez qui fut peu de temps après déchargé de ses faonctions en raison d'une intrusion dans la chaîne du commandement militaire colombien.
Aujourd'hui, les FARC semblent avoir compris qu'elles ne pourraient pas résister éternellement aux pressions internationales. En Amérique du sud, on est très sensible à l'amour propre et aux marques d'estime et de respect. Nicolas Sarkozy et son conseiller Jean-David Lévitte l'ont très bien compris.
Il ne faut pas non plus accabler le président Uribe qui doit gérer les demandes absolues de son armée. Et après tout, une armée est là pour faire la guerre et chasser les terroristes. La marge de manœuvre est étroite, mais l'espoir est là. Tirons notre Ingrid de cet enfer mais n'oublions pas les dizaines d'autres prisonniers que les FARC traînent dans leur sillage au sein d'une jungle in hospitalière.