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La réunion du Congrès du parlement français à Versailles, demain.

 

  Demain, doit se tenir une importante réunion des députés et sénateurs français à Versailles afin d'amender la Constituion française. La révision prévue devrait être adoptée puisque l'UMP a la majorité et que le parti socialiste, après bien des atermoiements, a décidé de se rendre à Versailles, de ne pas voter contre, mais simplement de s'abstenir.

  On a longuement glosé sur le procédé: pourquoi, dit-on, faire passer une telle révision par un vote parlementaire alors que le réferendum populaire avait, on s'en souvient, rejeté le fameux traité constitutionnel européen?

  L'Europe ne devrait plus constituer un enjeu politicien dans notre pays. C'est un sujet trop importrant. Songeons que le non français avait vraiment empêché l'Europe de fonctionner normalement.  Il est temps de revenir à un cours normal des choses. Certes, une fraction non négligeable de la population a des appréhensions qu'il faut respecter et dont il faut tenir compte. Mais ceux qui s'opposent à la révision savent aussi que la France ne peut plus faire cavalier seul. L'intégration européenne est trop avancée pour que l'on puisse reculer. Peut-être faudrait-il encore infléchir la politique sociale européenne afin d'accompagner les mutations qui s'imposent.
 
    Le peuple a le droit de s'exprimer mais les députés et les sénateurs sont, jusqu'à nouvel ordre, l'émanation du suffrage de ce même peuple.
 

 

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