Dans la livraison du Monde du 1er février, on peut lire une longue rubrique du prix Nobel allemand de littérature, intitulée Conseils aux Socialistes. Le grand écrivain y expose ses vues sur le socilaisme démocratique et adjure ses compagnons d'agir conformément à leurs idéaux. Il rappelle aussi que son engagement politique date de la fin de son séjour en France au milieu des années cinquante. C'est alors que le nouveau maire de Berlin Willy Brandt manifesta sa volonté de devenir chancelier fédéral. Il se lance à ses côtés dans la campagne.
G.Grass évoque aussi avec émotion le poids de la défait et aussi la honte devant les crimes commis par les Nationaux-socialistes.
En conclusion, il se lance dans un vibrant plaidoyer en faveur des artistes et des intellectuels qui ne peuvent plus lutter efficacement contre les grands groupes de presse, d'éditions et autre lobbyistes de tout poil(sic). Un tel discours peut porter en Allemagne où une certazine discipline a toujours été de mise, même dans des sitautions extrêmes.
Lénine aurait même dit dit un jour, vers 1910, que lorsque les cheminots allemands se mettaient en grève et occupaient les gares, ils n'oubliaient jamais de payer les tickets de quai… Tout un symbole!