Les récents développements concernant le dernier rapport de l'AIEA portant sur les visées nucléaires de l'Iran ne laissent pas d'être alarmants. Si j'ai bien lu les articles parus dans Le Monde et Le Figaro, de sérieux doutes planent sur la sincérité de la République islamique. L'ONU a d'ailleurs voté un nouveau train de sanctions économiques contre l'Iran.
Le monde entier s'interroge sur l'issue de cette confrontation avec l'Iran: le monde civilisé peut-il laisser un homme, qui clame haut et fort sa volonté de voir Israël rayé de la carte, développer des recherches dont le but ultime, quoiqu'inavoué, est de se doter d'un arsenal nucléaire militaire?
Pourrions nous miser sur un renversement, pacifique ou violent en Iran même, de ce gouvernement? L'Europe semble pousruivre des ombres en engageant de nouvelles négociations avec un pays qui, dans l'histoire de l'exégèse, a inventé les subtilités les plus inattendues, au point de faire passer les Florentins pour de petits enfants de chœur?
Cette stratégie du contournement semble réussir à l'actuel président iranien qui s'est cru fêté et adulé à Bagdad… Tout au contraire, il aiguisé la méfiance des gouvernements sunnites de la région (parmi lesquels les puissantes monarchies pétrolières) qui sont épouvantés par l'émergence de cet arc chiite. Et il n'a même pas conviancu les hôtes qui savent, eux aussi, pratiquer le double langage.
Verrait-on l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, l'Egypte, voire même certains pays d'Afrique du Nord, accepter un Iran doté de la bombe atomique? Ces pays seraient eo ipso satellisés et n'oseraient même plus fixer le prix de l'or noir, et encore moins contrarier Téhéran… Et je ne parle même pas de l'option militaire américano-israélienne…