Comment ne pas dire un mot de l'élection de M. Medvedev en Russie à la place de M. Poutine? Mais peut-on parler ainsi? N'est-ce pas le second qui pousse devant lui le premier pour régner à travers lui? On a souvent glosé sur la nécessité pour le peuple russe d'avoir à sa tête une sorte de Tsar, même sous l'ère communiste, puisque de la Troika se détachait toujours un homme fort sui condamnait ses comparses à de la figuration?
Les Russes peuvent faire chez eux tout ce qu'ils veulent, le problème est contitué par les relations avec le monde extérieur, et notamment lorsqu'ils aident les Iraniens à avancer sur la voie du nucléaire et les Syriens dans le domaine de l'armement conventionnel…
Mais la messe n'est pas dite: lorsque Ieltsine avait intronisé Poutine, les observateurs étaient d'avis qu'ils ne seraient qu'un homme de transition et que la famille de l'ancien président gouverneraient à travers lui. On connaît la suite. Il semble que les ors du Kremlin aient un pouvoir vivifiant passablement inquiétant. Attendons de voir. Mais ce qu'on peut déjà dire c'est que ces élections furent atypiques…