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Les écrivains israéliens au Salon du livre à Paris

 

    Fallait-il vraiment s'émouvoir de l'invitation de plusieurs dizaines d'écrivains isréaliens au Salon du livre, comme le font depuis quelques semaines déjà nombre d'écrivains arabes? On reproche aux organisateurs de mettre à l'honneur un pays qui aurait, dit-on, à se reprocher le non-respect des droits de l'homme et une politique violente au Proche Orient…

    Cette attitude unilatéraliste suscite quelques interrogations dont la première est celle-ci; quel rapport existe-t-il entre des écrivains libres (dont certains sont de gauche et adressent des critiques virulentes à leur gouvernement) et la politique d'un Etat souverain, tenu d'asurer la sécurité de ses citoyens?

     Par ailleurs, si on ne dialogue pas avec des gens de culture qui œuvrent pour élargir les perspectives et l'esprit de leurs concitoyens, comment règler les conflits par des moyens pacifiques? 

   Il existe malheureusement une discrépance, un profond fossé entre les parties bélligérantes au Proche Orient. Depuis les accords d'Oslo, accords, certes, imparfaits, mais inimaginables il y a seulement quelques années, on assiste à un changement radical: alors que les ennemis d'hier ne se rencontraient que pour s'entretuer, ils parlent enfin. Au lieu d'approfondir cette voie et de chercher des solutions pacifiques, les radicaux islamistes perpètrent des attentats et veulent aussi interdire le dialogue. Cette erreur est funeste.

   Qu'ils viennent donc exposer leurs vues; celles-ci seront écoutées mais il leur faudra aussi prendre en considération les critiques de leurs contradicteurs. Y sont-ils prêts? Ce n'est pas sûr…
 

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